10/01/2008
Le progrès : Prêts à mener des actions
Article du jeudi 10 janvier 2008
>> Votre vice-président national, Pascal Ferret, vient d'exprimer sa colère contre le gouvernement. La base que vous représentez est-elle sur la même longueur d'ondes ?
Absolument ! Nous sommes très mécontents du déroulement de cette affaire même si rien n'est encore décidé. On nous avait pourtant annoncé une loi en février, un avis de la Haute-Autorité Il a suffi d'une grève de la faim de José Bové et d'une baisse de la cote du président de la République dans les sondages pour que tout soit remis en cause et que la rue soit en passe de décider.
>> Concrètement, dans l'Ain, prévoyez-vous des actions si l'interdiction des semences de maïs génétiquement modifié se confirme ?
Pour le moment, nous attendons Si le projet de loi est repoussé et les semis interdits, nous verrons. Des opérations sur le terrain seront en effet probables. Nous travaillons en ce moment sur les cibles et les types d'actions.
>> Confirmez-vous la menace d'achats de semences de maïs OGM (MON 810) à l'étranger, en Espagne ou ailleurs ?
Ceux qui ont fauché n'ont pas été condamnés. Les rares qui l'ont été ne sont toujours pas en prison ! Je ne vois donc pas pourquoi on punirait nos collègues qui auront décidé de se fournir à l'étranger. Je précise que nous ne les incitons pas à le faire. Mais du moment que l'Union européenne l'autorise Pour aller plus loin, nous voulons qu'à partir du moment où on ne peut pas semer, on ne puisse pas non plus consommer ! Il faut alors bloquer les bateaux dans les ports, intensifier les contrôles, interdire les légumes contenant des OGM comme les tomates et le soja. Sans parler de certains maïs supposés avoir été contrôlés
Propos recueillis
par Jean-Marc Perrat
10:10 Publié dans La presse locale | Lien permanent | Commentaires (0)
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