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01/08/2010

OGM : la Commission européenne aux mains des multinationales

Communiqué d'Attac France

Paris, le 28 juillet 2010

Niant les risques sanitaires et de destruction de la biodiversité, la Commission européenne a de nouveau cédé aux pressions des multinationales Pioneer, Monsanto et Syngenta.

Le 29 juin les ministres de l’agriculture européens n’ont pu se mettre d’accord à la majorité qualifiée pour autoriser ou interdire la commercialisation dans l’Union européenne de maïs OGM. Le 28 juillet la Commission européenne a décidé d’autoriser pour dix ans la commercialisation de six maïs et de renouveler celle du MON810 de Monsanto, maïs utilisables pour l’alimentation humaine et animale. Elle profite ainsi d'une règle absurde et anti-démocratique qui, lorsque les Etats-membres n'arrivent à dégager une majorité qualifiée, donne le dernier mot à la Commission européenne, qui n'a de compte à rendre à aucun électeur.

Cette décision devrait entraîner une circulation encore bien plus importante des produits transgéniques au sein de l’Union européenne. En 2009, la responsable de l'évaluation des OGM à l'Agence européenne de sécurité des aliments, Mme Renckens, a rejoint la société Syngenta, avant même que ne soit écoulé le délai de deux ans requis pour éviter la confusion d'intérêts. On peut légitimement se poser des questions sur les raisons qui ont poussé Monsieur Barroso et le Commissaire européen à la santé Monsieur Dalli à céder aux pressions des lobbies agro-industriels.

ATTAC s’oppose pour de multiples raisons à la diffusion en agriculture des produits transgéniques : évaluation totalement insuffisante des risques sanitaires et environnementaux, main-mise renforcée sur le marché des semences, qui menace directement l'autonomie des paysans et la biodiversité cultivée La décision de la Commission européenne se heurte à l'opinion des citoyens européens, qui refusent en grande majorité les OGM et réclament une agriculture paysanne de qualité.

ATTAC continuera de se battre, avec la Coordination européenne Via Campesina, avec le mouvement des faucheurs volontaires et l'ensemble du mouvement alteramondialiste, pour bloquer la diffusion des OGM et inscrire cette mobilisation dans le débat sur la PAC 2013, pour une agriculture européenne durable qui garantisse un revenu équitable à tous les agriculteurs et qui respecte la souveraineté alimentaire.

 

Contacts : Gilles Lemaire, 06.82.68.51.49, Aurélie Trouvé, 06.17.17.50.87

 

 --  Amélie CANONNE Déléguée générale  Attac France 66-72 rue Marceau 93100 MONTREUIL  00.33.1.41.58.17.41 00.33.6.24.40.07.06 

16/02/2009

OGM: Avis de l'AFSSA sur le maïs OGM MON 810 : une déclaration partisane qui n’apporte rien de nouveau

Communiqué de presse - 13 fév 2009 de La Confédération paysanne national

Le 12 février 2009 au matin, le Journal Le Figaro titrait en page une sur un avis de L'AFSSA selon lequel le maïs OGM Mon 81O est sans danger pour la santé.


Cette information, savamment « fuitée », intervient à quelques jours de la réunion du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire qui doit se prononcer sur les éventuelles levées des clauses de sauvegarde de la Grèce et de la France à la demande de la Commission Européenne.


La Confédération paysanne rappelle que l'Afssa n'est habilitée à se prononcer que sur des problématiques sanitaires et vétérinaires et n’a aucune compétence sur des décisions environnementales et, au delà, politiques.


La clause de sauvegarde française a été activée sur des doutes sérieux étayés après l'examen de très nombreuses études concernant pour leur plus grande partie des problématiques environnementales et le Comité de Préfiguration de la Haute Autorité avait conclu qu'elles révélaient de faits nouveaux tendent à démontrer que l'absence de risque n'était pas démontrée.


Les conclusions de l’étude de l’AFSSA n’apportent rien de nouveau: elles confirment que l’Agence n’a toujours pas la moindre preuve que le maïs MON 810 ne génère aucun risque pour la santé et qu’elle n’a pas non plus la preuve de dommages directs. Alors que, de notoriété publique, les évaluations sont insuffisantes et que le contenu de l’étude est resté confidentiel. Leur publication à la veille de réunions européennes sur la clause de sauvegarde et les nouvelles demandes d’autorisations de maïs OGM, n'est pour la Confédération paysanne que l'expression du lobbying des semenciers vis à vis de nos représentants nationaux dans le cadre de ces consultations.


La Confédération paysanne est persuadée, comme l'a laissé entendre le Ministre de l'Environnement hier, que nos représentants ne resteront pas sourds aux doutes sérieux que la société civile, les associations et notre syndicat revendiquent et expriment depuis 12 ans, dans l'intérêt d'une France et d'une Europe où doit exister la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM.


Pour cela, la France doit demander à son représentant au Comité de voter contre les décisions proposées. Elle doit également agir auprès des autres États-membres pour obtenir leur rejet.

Contact :
Olivier Keller, Responsable Commission OGM : 06 26 45 19 48

Jacques Pasquier,
Secrétaire national : 06 72 44 14 83

14/05/2008

La loi sur les ogm

COLLECTIF OGM NON MERCI

Ogm-non-merci@hotmail.fr

http://ogmnonmerci01.hautefort.com/

www.infogm.org


Contact Presse: Gérard Boinon 06 77 25 22 10

Christiane Bataillard 06 18 64 10 05


Bourg en Bresse, le Jeudi 15 Mai 2008-

COMMUNIQUE DE PRESSE



Comme nous le pressentions hier, l’intervention du député Chassaigne n’a permis ni de réétudier le texte, ni de le rejeter. D’une part, par un autisme avéré, la majorité UMP, présente au sein de la commission mixte paritaire, a décidé de représenter le texte en l’état, amendement 252 réamendé par le Sénat, et d’autre part la procédure de commission mixte paritaire ne permet plus de débattre des huit cents amendements prévus d’être déposés. La loi sera donc votée tel quel, à nouveau devant le Sénat et l’Assemblée Nationale, d’ici fin Mai 2008.


Messieurs Fillion et Borloo n’ont eu de cesse hier de répéter aux députés que la loi était équilibrée et la plus précautionneuse au monde. Au diable l’humilité !!!


Nous rappelons que la mission d’un député est de représenter l’ensemble de ses électeurs et non lui-même.

Nous demandons donc aux quatre députés de l’Ain de venir nous expliquer, en réunion publique, pourquoi ils ont voté pour cette loi en première lecture, et en quoi elle est équilibrée et la plus précautionneuse au monde.

Nous signalons également que les députés sont censés représenter l’expression majoritaire de leurs électeurs, et qu’à preuve du contraire, nous n’avons pu constater, sur le terrain, un déploiement de forces équivalent à notre collectif, promouvant les cultures OGM, donc nous ne comprenons pas pourquoi les députés votent pour cette loi.


Nous engageons également le Conseil Général à se positionner contre les cultures OGM, comme nous l’avions demandé au Président du Conseil Général dans un courrier qui lui a été adressé (ci-joint).


Nous allons donc continuer notre action de terrain en terme d’information, d’interpellation des députés, des sénateurs, d’actions diverses, afin de sensibiliser les citoyens, futurs consommateurs d’OGM, en vue du prochain vote.


Nous invitons tous ceux qui veulent nous rejoindre à la prochaine réunion le 22 Mai 2008 à 19h30 à la Maison des Syndicats.

COLLECTIF OGM NON MERCI


Le COLLECTIF OGM NON MERCI :

Acer, Adabio, Les Alternatifs, ATTAC, Confédération Paysanne, des citoyens

 

 

 


 

 

05/09/2007

deux autres exploitations ont été identifiées

Bourg en Bresse, le Mercredi 5 Septembre 2007-


COMMUNIQUE DE PRESSE


Après une première découverte de culture de maïs transgénique Monsanto 810 plantée par le Gaec la Tournelle sur la commune de Pirajoux, deux autres exploitations ont été identifiées.


Il s’agit du Gaec Grosbuis (Mrs Pertuizet) à Cormoz, plantation sur la commune de Cormoz, et du Gaec des Cours (Mrs Michel) à Domsure, plantation sur la commune de Domsure et Cormoz


Suite aux échanges que nous avons eu avec ces agriculteurs, nous sommes amenés à émettre plusieurs remarques


Nous tenons à préciser que nous sommes de simples citoyens qui nous battons contre une technologie plus profitable aux industriels qu’à l’humanité. Nous fonctionnons avec nos propres moyens et nous ne sommes aucunement subventionnés. Nous effectuons d’ailleurs un travail d’investigation que nous n’aurions pas à faire si la localisation de ces parcelles avaient été publiées de manière précise. Le secret est bien gardé pour une technologie, ne représentant soi disant aucun danger.


La confusion est savamment entretenue par les promoteurs de cette technologie entre l’application de la recherche sur les organismes génétiquement modifiés à destination de la médecine et celle à destination de l’alimentation. En effet, l’arrêt des cultures OGM, à destination alimentaire humaine et (ou) animale, n’aura aucune incidence sur l’application de molécules génétiquement modifiées en médecine.


Par contre, nous insistons tout particulièrement sur les conséquences de la dissémination des plants OGM sur les cultures non OGM, soit le basculement d’une agriculture traditionnelle vers une agriculture totalement transgénique et ceci de manière irréversible. Pour certains agriculteurs, il s’agit simplement d’essayer. Cet essai a un prix fort en termes économique, environnemental.


Nous enregistrons également une méconnaissance de la part des agriculteurs sur la technologie qu’ils emploient. Ainsi, pour certains la toxine introduite dans la plante de maïs ne serait que dans la tige ou les feuilles. Ce qui est totalement faux, dans la mesure où c’est une séquence d’ADN qui a été modifiée, l’ADN se retrouve dans l’intégralité de la plante, donc dans l’épi de maïs aussi.


Alors que les autorités sanitaires nous assurent que toutes les précautions sont prises, même si la loi autorise la plantation de ces cultures, pour autant un protocole doit être respecté :

  • est-ce que les agriculteurs ou apiculteurs proches de ces cultures ont-ils été prévenus de l’existence de ces cultures transgéniques ?

  • qu’en est-il de la collecte séparative entre les maïs transgéniques et les maïs de culture traditionnelle ?

  • Qu’adviendra-t-il des cultures biologiques à proximité de ces plantations transgéniques, si les agriculteurs perdent leur certification bio ?

  • Qu’en est-il de la traçabilité du maïs transgénique ?

  • Si ce maïs a été donné en alimentation animale, les acheteurs de ces produits seront-ils avisés que ces animaux ont été nourris avec du maïs transgéniques, et les consommateurs sauront-ils qu’ils mangent du porc, de la volaille, qu’ils boivent du lait pollués par les molécules transgéniques .


Nous réaffirmons notre volonté d’obtenir un moratoire et de mettre fin à cette opacité autour de cette technologique qui nous oblige à nous confronter les uns et les autres, au lieu de réfléchir et d’avancer ensemble pour déterminer les conditions de notre devenir alimentaire.



COLLECTIF OGM NON MERCI

Contact Presse: Gérard Boinon 06 77 25 22 10

Christiane Bataillard 06 18 64 10 05


30/08/2007

Premières parcelles OGM du département de l’Ain localisées

Le collectif OGM Non Merci ! 01 s’est fixé comme objectifs d’informer la population sur la localisation des cultures OGM et sur leurs conséquences, environnementales, économiques  et sanitaires.

Depuis le mois de juillet, nous communiquons sur les risques liés à la dissémination d’OGM producteurs de toxine insecticide lors de nos réunions d’information publiques. Nos recherches, menées en parallèle, nous permettent aujourd’hui d’affirmer la présence de maïs OGM Monsanto810 sur la commune de Pirajoux au lieu-dit la Tournelle, parcelles ensemencées par le G.A.E.C. « La Tournelle » sur une surface proche de la totalité des parcelles déclarées sur le canton de Coligny (50 ha environ).

Ces cultures OGM risquent de contaminer, par leurs pollens, les maïs traditionnels, entraînant des conséquences économiques dramatiques pour la filière de qualité située sur la commune : un agriculteur biologique, plusieurs producteurs laitiers en A.O.C. Comté et un apiculteur qui seront alors dans l’impossibilité de vendre leurs productions.

Au cas où des contaminations non souhaitées seraient constatées, le Conseil Régional a annoncé qu’il soutiendra les victimes de ces pollutions par la prise en charge des frais de justice engagés pour obtenir réparation.

Nos recherches se poursuivent. Des analyses sont en cours. Nous serons prochainement en mesure d’annoncer la localisation d’autres sites de cultures OGM dans la Bresse.

 

Le Collectif OGM NON MERCI !

 

 

 
Contact : Gérard Boinon 06.77.25.22.10