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17/12/2013

Autorisations d'OGM, Les parlementaires européens mettent le holà

 
La commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du Parlement européen s'est prononcée aujourd'hui sur la décision de la Commission européenne de proposer aux États membres la mise en culture du maïs OGM (TC 1507) développé par la multinationale américaine Pioneer. Une large majorité de parlementaires (34 contre 15) s'est opposée à la proposition que l'exécutif européen entend soumettre aux États membres début 2014. 

Pour Sandrine BELIER, députée européenne membre de la commission Environnement : 

"Alors que la Cour de Justice européenne vient de désavouer la décision de la Commission d'autoriser la culture de la pomme de terre Amflora, le signal envoyé est fort. Les députés européens viennent mettre le holà à la spirale infernale dans laquelle la Commission entraine l'UE. Elle doit cesser de tenter par tous les moyens d'imposer des choix qui semblent dictés par d'autres intérêts que ceux des consommateurs européens. Les députés européens expriment le malaise d'une immense majorité de citoyens face aux OGM. La preuve de l’innocuité des OGM reste à faire et est contestée par de nombreux scientifiques (1) alors que les impacts environnementaux et sociaux de leur culture sont de plus en plus visibles. Il est irresponsable de les autoriser."

Pour José BOVE, député européen vice-Président de la Commission Agriculture : 

"Même le Conseil européen des ministres de l’environnement avait demandé en 2008 que soit profondément amélioré le système européen d’évaluation des risques, mais la Commission européenne n'a guère avancé sur ces points majeurs et essaie de passer en force pour autoriser de nouveaux OGM. Les gouvernements européens doivent impérativement rendre public le contenu de la procédure écrite sur laquelle ils sont amenés à se prononcer. Par ailleurs, il appartiendra à l'ensemble du Parlement de confirmer le vote de la commission Environnement du PE qui vient de défendre aujourd'hui les droits des consommateurs et des paysans. José Manuel Barroso doit faire comprendre à ses homologues américains que les paysans et consommateurs européens refusent de se faire imposer leur alimentation par les multinationales."

15/10/2011

Des OGM cachés mis en lumière à Ondes (31)

Collectif des Faucheurs Volontaires d’OGM

Toulouse, le 8 septembre 2011

Pour la troisième fois cette année, après St Georges d’Espéranche (38) le 30 juillet et à St Martin d’Aout (30) le 28 août, une centaine de Faucheuses et Faucheurs Volontaires venus de toute la France ont procédé à un prélèvement symbolique de tournesols mutés à Ondes (31) sur une parcelle de 8Ha (prélèvement symbolique : un pied de tournesol pour un Faucheur).

Le tournesol ExpressSun de Pioneer est rendu tolérant à l’herbicide Express SX de Dupontpar mutagénèse dirigée. Il n’est pas inutile de rappeler que Pioneer semences est une filiale du chimiste Dupont. Les plantes modifiées par mutagénèse sont, comme les plantes modifiées par transgénèse, des OGM au vu de la directive européenne 2001/18. Cependant ces cultures OGM sont exclues duchamp d’application de la directive et de ce fait ne sont pas soumises à la réglementation sur les OGM. On devine ici le poids des lobbies dans lescouloirs des instances européennes ! Ces plantes obtenues par mutagénèse dirigée posent le même type de problèmes que les plantes transgéniques, c’est pourquoi les Faucheurs Volontaires depuis plusieurs mois agissent pour mettre en lumière ces OGM cachés.

A la suite du prélèvement symbolique de tournesols mutés, les Faucheurs Volontaires ont distribué un document informatif sur les OGM cachés et la conséquence de leur culture aux visiteurs du salon Innov-Agri.(salon mis en place par le groupe France Agricole et la chambre d’agriculture de Haute-Garonne).En marge de cette distribution, et à la demande des promoteurs du salon, une rencontre a eue lieu entre des représentants des Faucheurs Volontaires et un membre du CETIOM (Centre Technique Interpro des Oléagineux), un membre de la chambre d’agriculture de Haute Garonne etdeux membres du groupe France Agricole. Un dialogue cordial a permis à chacun de préciser ses positions sans que les lignes ne bougent…. *Un fait inexplicable et grave à terni cette rencontre. Alors que le CETIOM ne parle que de volonté de transparence, les nombreux journalistes présents n’ont pu assister aux échanges. Interdiction formelle d’un représentant ……..du CETIOM.

Pourquoi ?*

Après avoir remis à la gendarmerie les identités des participants au prélèvement symbolique, les Faucheurs et FaucheusesVolontaires se sont séparés. Par ailleurs, le propriétaire de la parcelle visée, présent au moment du départ des Faucheurs, a indiqué ne pas connaître le caractère du tournesol semé et pour cause. On peut lire sur les sacs de semence ExpressSun : « semences issues de sélection classique »

Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires continueront à dénoncer ces cultures de tournesols mutés tolérants à un herbicide et sont d’ores et déjà très vigilants sur la mise en culture du colza muté de BASF annonçé pour la campagne à venir.

Contacts presse :

Michel Metz 06 19 79 53 69

Jacques Dandelot06 30 50 56 63

 

270.000 citoyens poursuivent Monsanto en justice

PAR NOLWENN WEILER <http://www.bastamag.net/auteur4.html> (BASTAMAG / 2 SEPTEMBRE 2011)

Alors que leurs champs ont été contaminés par les semences OGM de Monsanto, nombre de paysans bio des État-Unis ont été traînés en justice par la multinationale, pour «/dérogation à leurs conditions de patente/ ». Autrement dit : pour  avoir utilisé sans les payer les semences invasives de la firme ! Lassés de devoir s’expliquer devant la justice, en plus de devoir se battre pour conserver la qualité de leurs cultures, des membres d’une soixantaine d’associations agricoles – représentants des fermes familiales, semenciers, associations agricoles bio mais aussi agriculteurs conventionnels non OGM – ont décidé de contre attaquer : 83 familles de fermiers, soutenus par 270.000 citoyens, ont lancé une procédure contre Monsanto au printemps. Ils demandent à l’entreprise de maintenir ses graines de colza Genuity® et Roundup Ready® en dehors de leurs fermes. Alors que la multinationale fait tout pour que la plainte soit jugée irrecevable, une nouvelle audience a eu lieu à New-York en août.

C’est la Public Patent Foundation (Pubat <http://www.pubpat.org/>), fondation pour les licences libres, qui a déposé plainte au nom de ces 270.000 plaignants. Son président, Dan Ravicher, a rappelé qu’ils se devaient de réagir, au vu du «/volume des plaintes déposées par Monsanto et les poursuites engagées contre des fermiers par centaines pour violation de brevet./ »

24/01/2011

OGM : la répression n’est pas une solution

La cour d'appel de Colmar a alourdi, lundi 17 janvier, la peine prononcée contre Pierre Azelvandre, un militant anti-OGM,  faucheur volontaire qui avait  arraché  des  pieds de vigne transgénique à l'INRA de Colmar. 

Cette annonce intervient  dans un contexte de suspicion autour  des OGM et des organisations agricoles.

Le Canard Enchainé du 12 janvier 2011 publiait des extraits des documents Wikileaks relatant les dires de l’ambassadeur des USA à Paris en 2007 expliquant : « les partisans des biotechnologies en France, comprenant le syndicat agricole[1], nous ont dit que les rétorsions étaient le seul moyen de faire évoluer la position française sur la question ».

« Quel est donc ce syndicat agricole  qui conseille à une puissance étrangère des mesures de rétorsion contre son propre pays ? »  s’interroge le Canard Enchainé.

A la veille de l’examen par la Commission de Bruxelles pour de nouveaux OGM interdits actuellement, la justice apporte aujourd’hui son concours à la stratégie illustrée par l’ex ambassadeur des USA qui proposait de « mener une guerre commerciale » contre les pays récalcitrants aux OGM, (…) « compte tenu de l’importance de nos activités commerciales de plantation de semences en Europe … », toujours selon l’ambassadeur cité par le Canard Enchainé.

La collusion entre les firmes semencières et « le syndicat agricole » comme le dit Wikileaks est de plus en plus patente. Pour l’intérêt de qui ? Celui des paysans ou celui des firmes multinationales?

Ce sont ces stratégies occultes qui acculent les opposants aux OGM à des actes de résistance que la justice condamne de façon scandaleuse et démesurée.

La Confédération paysanne s’oppose à toute forme de répression contre les militants anti-OGM. 

L'agriculture n’a pas besoin des OGM ; elle a besoin de recherche sur de réelles alternatives agronomiques adaptées aux besoins des paysans. L’affranchissement des paysans vis-à-vis des firmes multinationales est aujourd’hui une nécessité pour le développement d’une agriculture dont la société a besoin.

La Confédération Paysanne continuera de s'opposer à toute réintroduction de cultures et aux essais OGM en milieu ouvert en France.

Contact Philippe Collin Porte Parole 06 76 41 07 18

Michel David, secrétaire national 06 30 87 21 13

[1]  (texto : « the farm union »)

18/12/2010

Groupama n’assure pas les risques liés aux OGM

La Confédération Paysanne du Gers, dans le Sud-Ouest - une région dans laquelle des milliers d¹hectares de maïs OGM pesticide Monsanto 810 avaient été plantés en 2007, avant que le Mon810 soit interdit à la culture en France -, vient de faire connaître un courrier que reçoivent en ce moment les paysans du département assurés chez Groupama.

La lettre de Groupama est téléchargeable à

http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/article.php3?id...

(…) Sont exclus de la garantie les dommages dus aux organismes génétiquement modifiés :

³Les dommages résultant de l¹utilisation ou de la dissémination d¹OGM, tels que définis par l¹article L 531-

1-2 du code de l¹Environnement ou résultant de la mise en place sur le marché de produits composés en tout ou partie d¹OGM.² Et l¹assureur précise que Par organisme génétiquement modifié (OGM), on entend les organismes dont le matériel génétique a été modifié autrement que par recombinaison ou multiplication naturelle.