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30/03/2008

CLERMONT FERRAND

Fresque humaine géante contre les OGM

 CLERMONT-FERRAND
Agriculture 
dimanche 30 mars 2008 - 06:00

Clermont était l'une des huit villes en France où les anti-OGM se sont rassemblés pour revendiquer la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM. José Bové était là.

Entre José Bové et Vercingétorix, il y a, c'est vrai, une petite ressemblance. Un détail que des centaines d'appareils photos ont, figé, hier, place de Jaude. Mais, plus qu'à la moustache, c'est à la légende inscrite sur le monument que José a préféré s'identifier. « Si Vercingétorix a pris les armes pour la liberté de tous. Nous, pour la liberté de tous, on a pris la faucille en fauchant les OGM ». D'évidence, à l'applaudimètre, les nombreux militants venus de tout le Massif central, rassemblés hier place de Jaude, adhérent au mot d'ordre du Gaulois repris par José Bové. Lequel a été sans ambiguïté : « Si les essais reprennent, on ne restera pas les bras ballants. On continuera le combat et le mouvement de désobéissance civile pour obtenir une loi qui garantisse la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM ». Le message s'adresse aux députés qui, mardi, vont examiner le projet de loi sur les OGM. Un message contenu dans une gigantesque fresque humaine pour écrire le mot d'ordre de la manif : « Sans OGM, c'est O % ».
Plus d'informations dans notre édition du jour

 

 

18/01/2008

Xavier Beulin (FNSEA) démissionne

OGM: Xavier Beulin (FNSEA) démissionne du Haut comité provisoire PARIS, 17 jan 2008 (AFP) - Xavier Beulin, premier vice-président de la FNSEA, a annoncé qu'il avait démissionné du Haut comité privisoire sur les OGM, jeudi lors d'une conférence de presse. "Je considère que ce Haut comité a servi uniquement de faire-valoir à un compromis (entre le gouvernement et les écologistes, ndlr)", a déclaré M. Beulin pour justifier sa démission. Didier Marteau, vice-président de l'APCA (assemblée permanente des chambres d'agriculture), qui siège également au Haut comité provisoire au titre des organisations agricoles, a assuré à l'AFP que pour sa part il ne démissionnerait pas. La FNSEA, furieuse que le gouvernement ait décidé vendredi dernier d'invoquer à Bruxelles la "clause de sauvegarde" lui permettant d'engager une procédure suspendant la culture du maïs MON810, a par ailleurs décidé de ne pas organiser des manifestations, comme elle l'avait laissé entendre pendant un moment, dans les ports français pour bloquer les importations en grand nombre de soja OGM américain destiné à l'alimentation animale. "Nous préférons mobiliser les parlementaires, députés et sénateurs, pour le vote de la loi sur les OGM", a déclaré M. Lemétayer. Le président de la FNSEA, qui qualifie désormais les OGM "d'organismes génant pour les municipales", a donné l'exemple en se rendant mercredi soir aux voeux du Sénat et en s'entretenant du sujet jeudi matin avec Nicolas Sarkozy lors de ses voeux aux forces de la Nation. Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a déjà souhaité que le projet de loi sur les OGM, qui doit être débattu à partir du 5 février au Sénat, soit adopté avant la fin de la session parlementaire en juin.

 


14/01/2008

WASHINGTON pas content

OGM: Washington suspend temporairement sa procédure à l'OMC contre l'UE   

WASHINGTON, 14 jan 2008 (AFP) –   

Les autorités américaines ont annoncé lundi qu'elles suspendaient temporairement la procédure engagée devant l'Organisation mondiale du commerce à l'encontre de l'Union européenne sur les organismes génétiquement modifiés, alors que le délai imparti aux Européens pour respecter les décisions de l'OMC était écoulé depuis trois jours.   "Nous avons convenu avec l'UE de suspendre pendant une période limitée la procédure sur notre demande devant l'OMC (...) pour donner à l'UE la possibilité de faire des progrès significatifs sur l'autorisation des produits de   biotechnologies", ont indiqué les services de la représentante américaine au Commerce (USTR) dans un communiqué diffusé à Washington.   "L'Union européenne s'est engagée à prendre des décisions sur les biotechnologies reposant sur la science et sans délais superflus et c'est dans l'intérêt des deux parties que l'UE tienne ses engagements", ont-ils expliqué.   En février 2006, un panel d'arbitrage de l'OMC avait estimé que l'embargo de fait prononcé par l'Union européenne contre les OGM n'était pas compatible avec les règles du commerce international.  Le communiqué de l'USTR déplore également l'interdiction des semis de la seule variété de maïs OGM cultivée en Europe, annoncée vendredi par le gouvernement français.   "C'est difficile de cacher notre déception devant cette nouvelle interdiction des biotechnologies annoncée vendredi par le gouvernement français", a commenté Gretchen Hamel, la porte-parole de l'USTR, citée dans le communiqué.  fga/dd/chv

11/01/2008

Clause de sauvegarde

OGM: Clause de Sauvegarde, une étape importante, une victoire de la Confédération Paysanne

 


L'annonce de la Clause de Sauvegarde est une étape importante vers une alimentation sans OGM pour les citoyens.

C'est la reconnaissance d'un combat mené depuis dix ans presque jour pour jour par la Confédération Paysanne.

 

La Clause de Sauvegarde devra être rédigée de manière rigoureuse. Elle devra s'appuyer sur les études internationales officiellement publiées, notamment les plus récentes, telles qu'elles ont été répertoriées par la Haute Autorité Provisoire sur les OGM.

 

Dans les semaines et les mois à venir cette étape devra être confirmée par une loi sur les OGM qui reconnaîtra le droit pour tous à produire et consommer sans OGM.

 

 

Cependant, cette annonce est équivoque. En même temps que le premier ministre annonce que des doutes sanitaires et environnementaux justifient la mise en œuvre du principe de précaution, il ajoute que cette technologie aurait un intérêt pour " relever les défis alimentaires et environnementaux " et envisage de multiplier par 8 les crédits dédiés aux biotechnologies (45 Millions d'Euros).

Si cette recherche est publique et a pour but d'évaluer les risques évoqués par la Haute Autorité, cette dépense envisagée peut être cohérente.

Pour la Confédération Paysanne, les enjeux alimentaires et environnementaux, les problèmes actuels de l'agriculture et de l'alimentation ne sauront trouver leurs solutions dans ces technologies qui ne respectent ni les territoires, ni les savoir-faire paysans, ni la diversité biologique et alimentaire.

La Confédération Paysanne refuse que ces 45 Millions d'Euros soient destinés  au développement de ces technologies; l'inquiétude et la vigilance sont de rigueur.

 
Contacts :

Olivier Keller : 06 26 45 19 48

Jacques Pasquier : 06 72 44 14 83

Régis Hochart : 06 08 75 00 73

 

10/01/2008

La loi examinée le 5 février au Sénat

Ce délai supplémentaire par rapport à la date initiale doit permettre un débat serein, selon le ministre de l'Ecologie

Hier, le gouvernement a fixé une nouvelle date pour l'examen du projet de loi sur les OGM, qui commencera le 5 février devant le Sénat au lieu du 15 janvier.
Le texte présenté dans la foulée du Grenelle de l'environnement devait initialement être adopté le 8 février en urgence (une séance devant chaque chambre). Mais le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a décidé mardi d'en reporter la date. « Le seul but est de se donner le temps d'un débat serein sur un sujet qui est extrêmement important dans notre pays », a expliqué le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez, reprenant un argument déjà avancé mardi par le président Sarkozy. Cette décision a été saluée par les écologistes, lesquels espèrent que ce report laisse augurer une activation de la clause de sauvegarde. Mais elle a été critiquée par les syndicats agricoles. « Ce qui est important, c'est que le président [ ] reconnaisse l'importance de débattre de cette loi et de clarifier les choses dans notre pays », estime Jean-Michel Lemétayer, le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) qui a été reçu hier à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. La France a déjà cinq ans de retard sur sa mise en conformité avec le droit européen : pour avoir traîné depuis 2002 à transposer en droit français la directive 2001/18 sur les OGM, elle risque jusqu'à 42 millions d'euros de pénalité, prévient la sénatrice-maire de Strasbourg (UMP) Fabienne Keller.