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05/09/2007

deux autres exploitations ont été identifiées

Bourg en Bresse, le Mercredi 5 Septembre 2007-


COMMUNIQUE DE PRESSE


Après une première découverte de culture de maïs transgénique Monsanto 810 plantée par le Gaec la Tournelle sur la commune de Pirajoux, deux autres exploitations ont été identifiées.


Il s’agit du Gaec Grosbuis (Mrs Pertuizet) à Cormoz, plantation sur la commune de Cormoz, et du Gaec des Cours (Mrs Michel) à Domsure, plantation sur la commune de Domsure et Cormoz


Suite aux échanges que nous avons eu avec ces agriculteurs, nous sommes amenés à émettre plusieurs remarques


Nous tenons à préciser que nous sommes de simples citoyens qui nous battons contre une technologie plus profitable aux industriels qu’à l’humanité. Nous fonctionnons avec nos propres moyens et nous ne sommes aucunement subventionnés. Nous effectuons d’ailleurs un travail d’investigation que nous n’aurions pas à faire si la localisation de ces parcelles avaient été publiées de manière précise. Le secret est bien gardé pour une technologie, ne représentant soi disant aucun danger.


La confusion est savamment entretenue par les promoteurs de cette technologie entre l’application de la recherche sur les organismes génétiquement modifiés à destination de la médecine et celle à destination de l’alimentation. En effet, l’arrêt des cultures OGM, à destination alimentaire humaine et (ou) animale, n’aura aucune incidence sur l’application de molécules génétiquement modifiées en médecine.


Par contre, nous insistons tout particulièrement sur les conséquences de la dissémination des plants OGM sur les cultures non OGM, soit le basculement d’une agriculture traditionnelle vers une agriculture totalement transgénique et ceci de manière irréversible. Pour certains agriculteurs, il s’agit simplement d’essayer. Cet essai a un prix fort en termes économique, environnemental.


Nous enregistrons également une méconnaissance de la part des agriculteurs sur la technologie qu’ils emploient. Ainsi, pour certains la toxine introduite dans la plante de maïs ne serait que dans la tige ou les feuilles. Ce qui est totalement faux, dans la mesure où c’est une séquence d’ADN qui a été modifiée, l’ADN se retrouve dans l’intégralité de la plante, donc dans l’épi de maïs aussi.


Alors que les autorités sanitaires nous assurent que toutes les précautions sont prises, même si la loi autorise la plantation de ces cultures, pour autant un protocole doit être respecté :

  • est-ce que les agriculteurs ou apiculteurs proches de ces cultures ont-ils été prévenus de l’existence de ces cultures transgéniques ?

  • qu’en est-il de la collecte séparative entre les maïs transgéniques et les maïs de culture traditionnelle ?

  • Qu’adviendra-t-il des cultures biologiques à proximité de ces plantations transgéniques, si les agriculteurs perdent leur certification bio ?

  • Qu’en est-il de la traçabilité du maïs transgénique ?

  • Si ce maïs a été donné en alimentation animale, les acheteurs de ces produits seront-ils avisés que ces animaux ont été nourris avec du maïs transgéniques, et les consommateurs sauront-ils qu’ils mangent du porc, de la volaille, qu’ils boivent du lait pollués par les molécules transgéniques .


Nous réaffirmons notre volonté d’obtenir un moratoire et de mettre fin à cette opacité autour de cette technologique qui nous oblige à nous confronter les uns et les autres, au lieu de réfléchir et d’avancer ensemble pour déterminer les conditions de notre devenir alimentaire.



COLLECTIF OGM NON MERCI

Contact Presse: Gérard Boinon 06 77 25 22 10

Christiane Bataillard 06 18 64 10 05


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