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16/02/2009

OGM: Avis de l'AFSSA sur le maïs OGM MON 810 : une déclaration partisane qui n’apporte rien de nouveau

Communiqué de presse - 13 fév 2009 de La Confédération paysanne national

Le 12 février 2009 au matin, le Journal Le Figaro titrait en page une sur un avis de L'AFSSA selon lequel le maïs OGM Mon 81O est sans danger pour la santé.


Cette information, savamment « fuitée », intervient à quelques jours de la réunion du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire qui doit se prononcer sur les éventuelles levées des clauses de sauvegarde de la Grèce et de la France à la demande de la Commission Européenne.


La Confédération paysanne rappelle que l'Afssa n'est habilitée à se prononcer que sur des problématiques sanitaires et vétérinaires et n’a aucune compétence sur des décisions environnementales et, au delà, politiques.


La clause de sauvegarde française a été activée sur des doutes sérieux étayés après l'examen de très nombreuses études concernant pour leur plus grande partie des problématiques environnementales et le Comité de Préfiguration de la Haute Autorité avait conclu qu'elles révélaient de faits nouveaux tendent à démontrer que l'absence de risque n'était pas démontrée.


Les conclusions de l’étude de l’AFSSA n’apportent rien de nouveau: elles confirment que l’Agence n’a toujours pas la moindre preuve que le maïs MON 810 ne génère aucun risque pour la santé et qu’elle n’a pas non plus la preuve de dommages directs. Alors que, de notoriété publique, les évaluations sont insuffisantes et que le contenu de l’étude est resté confidentiel. Leur publication à la veille de réunions européennes sur la clause de sauvegarde et les nouvelles demandes d’autorisations de maïs OGM, n'est pour la Confédération paysanne que l'expression du lobbying des semenciers vis à vis de nos représentants nationaux dans le cadre de ces consultations.


La Confédération paysanne est persuadée, comme l'a laissé entendre le Ministre de l'Environnement hier, que nos représentants ne resteront pas sourds aux doutes sérieux que la société civile, les associations et notre syndicat revendiquent et expriment depuis 12 ans, dans l'intérêt d'une France et d'une Europe où doit exister la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM.


Pour cela, la France doit demander à son représentant au Comité de voter contre les décisions proposées. Elle doit également agir auprès des autres États-membres pour obtenir leur rejet.

Contact :
Olivier Keller, Responsable Commission OGM : 06 26 45 19 48

Jacques Pasquier,
Secrétaire national : 06 72 44 14 83

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