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30/03/2011

Lilian Ceballos

Lilian Cébalos est se scientifique qui est déjà venu dans le département de l’Ain en 2007 à St Maurice de Gourdans faire une conférence sur les OGM, suite à l’implantation sur cette commune d’essais d’OGM. Il avait réaliser sa conférence sur un char placer par des militants sur la place du village, car le maire de la commune nous avait refuser une salle.

Aujourd’hui il nous revient pour nous présenter sont nouveau livre

Des plantes à l’agriculture :

 

Chronique d’une promesse

 

 renouvelée

 

 

Lilian Ceballos

 

 

Le règne végétal joue un rôle essentiel dans la production d’aliments assimilables dont dépendent tous les animaux. Grâce à la chlorophylle, les plantes interceptent la lumière solaire pour synthétiser des sucres à partir du CO2 atmosphérique et de la lumière solaire (photosynthèse). Ainsi, les végétaux sont des capteurs d’énergie solaire qui est finalement le moteur de l’évolution de la biosphère.

 

Paradoxalement, l’agriculture moderne a permis des pratiques culturales (monocultures, labours profonds, rotations courtes, produits phytosanitaires) qui soumettent le sol nu à l’érosion et perturbent les communautés du sol qui maintiennent sa fertilité naturelle. A l’inverse, certaines pratiques plus durables favorisent la productivité des sols sans dégrader leur potentiel : la couverture permanente du sol le protège de l’érosion et de la dessiccation, et la multiplication des étages cultivés assure une capture maximale de la lumière solaire qui optimise la productivité végétale tout en réduisant les risques de l’échec d’une culture.

 

C’est par exemple le cas de l’agroforesterie ou le cas des cultures sur buttes en maraîchage : cette intensification écologique du potentiel productif du milieu est durable et s’impose dans un contexte de croissance démographique exponentielle sur une planète limitée. En fait, les limites de la productivité végétale sont liées aux potentialités des écosystèmes eux-mêmes : la marge de productivité se situe essentiellement dans l’amélioration du fonctionnement des écosystèmes productifs en tant que tels, et pas uniquement sur des facteurs génétiques qui contrôleraient seuls la productivité des variétés.

 

Ce livre propose donc de centrer la conception d’agrosystèmes innovants sur les capacités végétales souvent insoupçonnées : l’exploration du milieu (feuilles, racines), la communication et la coopération avec d’autres êtres vivants (symbioses, défenses indirectes, signaux SOS), la reproduction de descendants adaptés permettent d’envisager des pratiques innovantes qui s’intègrent parfaitement aux objectifs d’une agriculture durable. Les pratiques agricoles qui découlent de ce nouveau regard sur le végétal peuvent rétablir les régulations et les interactions qui modèlent les écosystèmes et assurent leur fonctionnement (régénération et fertilité des sols, recyclage de la matière organique, rétablissement d’une diversité locale).

 

Plus qu’un catalogue de solutions clés en main, cet ouvrage propose donc d’approfondir ce nouveau regard sur le fascinant monde végétal et d’y puiser des options innovantes. Par ailleurs, le paysan réinvestit son expertise et son savoir-faire comme la base même de sa pratique : la recherche participative peut alors réunir praticiens et théoriciens dans un esprit de co-production des savoirs et de pertinence locale. Pour l’agriculteur, la reconquête de savoirs et savoir-faire paysans revalorise sa fonction aux yeux de la société. 

 

En bref, la transition suggérée est une approche gagnant/gagnant : favorable aux paysans (risques sanitaires réduits, autonomie accrue) et aux écosystèmes (processus et régulations naturels), bonne pour le consommateur (risques sanitaires réduits, qualité accrue) et pour le contribuable (suppression des subventions au gaspillage d’eau) et pour la société (érosion et ruissellement réduits, réduction des pesticides et des pathologies associées).

 

 

 

06/05/2009

La justice allemande confirme l'interdiction du maïs Monsanto MON810

Un tribunal administratif allemand a rejeté, mardi 5 mai, un référé introduit par le groupe agro-industriel américain Monsanto contre l'interdiction de cultiver son maïs OGM prise par Berlin mi-avril. Le tribunal administratif de Brunswick, dans le nord-ouest de l'Allemagne, a rejeté le recours en urgence déposé par Monsanto, estimant que la culture de maïs MON810 de Monsanto représentait "après un examen provisoire (...) une situation de risque justifiant une telle interdiction, comme le prévoit la loi sur les biotechnologies".

Pour qu'une telle décision soit légitime, il n'est pas nécessaire qu'un danger clairement identifié existe, il suffit que des indices aillent dans ce sens, estime encore le tribunal. Monsanto a la possibilité de faire appel de cette décision en référé. La firme a indiqué à l'AFP qu'elle "étudiait la possibilité de présenter de nouveaux éléments de droit". Dans tous les cas, une procédure sur le fond va se poursuivre à Brunswick, au cours de laquelle des débats oraux seront menés. Mais le tribunal a précisé qu'aucune date ne pouvait être fixée pour le moment.

Le 14 avril, la ministre de l'agriculture, Isle Aigner, avait activé la clause de sauvegarde contre le MON810, s'appuyant sur "deux nouvelles études" ayant apporté "de nouveaux éléments scientifiques" – notamment le fait que le gène introduit par Monsanto dans la semence serait nuisible aux coccinelles et aux papillons.(voir "Plante insecticide: évaluation de l'impact sur les insectes auxiliaires" de Lilian Céballos produit par Rés'OGM info www.resogm.org )
 L'Allemagne avait ainsi rejoint la France, la Grèce, l'Autriche, la Hongrie et le Luxembourg, parmi les pays ayant banni cette culture au nom du "principe de précaution".