Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/08/2007

OGM et principe de précaution

Courriel passé dans voix de l'ain
Si, au cours des 20 siècles qui nous précèdent, avait existé le principe de précaution, ni la science, ni la médecine, ni les technologies n’auraient pu évoluer et progresser.
De nos jours, de « bons apôtres », au nom d’une « sacro-sainte écologie » et du principe de précaution, diffusent des idées réactionnaires, dictées par une idéologie purement politicienne.
Exemple : certains vaccins peuvent être mortifères, l’industrie agroalimentaire fabrique des obèses, provoque des maladies cardio-vasculaires ou du diabète, etc. Pourtant, les gens en Occident n’ont jamais vécu aussi longtemps. La problématique des OGM fait partie de cette sorte de fantasmes. Aujourd’hui, aucun scientifique ne peut affirmer ou infirmer avec certitude que les organismes génétiquement modifiés peuvent nuire à l’espèce humaine.
L’expérimentation s’est toujours faite d’abord en laboratoire, puis en milieu naturel. Où en serait-on par exemple, si, pour guérir des cancers, on avait refusé de traiter des malades par la chimiothérapie à cause de ses effets secondaires néfastes ou par les rayons qui détruisent certaines cellules ?
La lutte contre les OGM est vaine, car les chercheurs d’aujourd’hui ne cherchent que le progrès de l’espèce humaine, même s’ils ne négligent pas le côté lucratif.
Raymond Escoula (courriel)

Commentaires

Actuellement le côté lucratif est prioritaire et non le progrès ou le bien être des citoyens. La majorité des chercheurs n'est plus libre, indépendants mais ils sont payés par les multinationales et le seul but est d'enrichir les actionnaires.
Donc la recherche du progrès est un leurre. S'il n'y avait pas de profits économiques avec les OGM alors ils ne seraient pas testés en grandeur nature.
Où en sommes nous avec l'amiante, le sang contaminé, les farines animales ? Les personnes concernées seront ravies d'apprendre que les effets secondaires ne sont pas si importants que cela.
De plus nous sommes de plus en plus dans une société de prudence, de contrôle et là pour les OGM d'un seul coup, le principe de précaution n'aurait plus de raison d'être. Pourquoi ? la réponse est uniquement financière, car il y a de grosses sommes d'argent qui vont rapporter aux firmes semencières et à leurs actionnaires et surtout elles auront la main mise sur tous les agriculteurs qui ne pourront plus fabriquer leurs propres semences : une dépendance royale qui se moque éperdument du progrès.

Marie lise Meunier - Meillonnas

Écrit par : meunier | 16/08/2007

Cher Monsieur
Votre exemple sur le cancer est très significatif de l'imbécillité mais surtout de l'inefficacité technologique, dans ce sens que l'on dépense des fortunes sans progrès significatifs, alors que la prévention attention à ne pas confondre avec dépistage permettrait d'éviter un grand nombre cancers. La guérison des cancers malgré les moyens énormes mis en oeuvre est en déclin par rapport à l'augmentation de la maladie, surtout chez les enfants. Malheureusement la prévention n'a aucun impacte sur le PIB. Quand au principe de précaution, allez en parler aux victimes de l'amiante du plomb du DDT etc. ils sont certainement mieux placés que vous pour en parler. Quant aux OGM, il a été prouvé scientifiquement qu'ils étaient nocifs pour la santé. Seulement cette nocivité est sournoise et lente, tout comme le nucléaire. Combien encore de morts et pendant encore combien de centaines d'années dûs à l'accident de Tchernobyl? Combien de morts silencieuses provoquées par la pollution automobile chimique chaque année? Bien sur toutes ces morts sont moins spectaculaires qu'un coup de grisou. Pour revenir aux OGM, cette culture à pour autre conséquence très grave la suppression de la liberté de toutes autres méthodes de culture par contamination. Si nous laissons laisse faire, nous aurons plus la liberté de choisir nos aliments. On peut aussi se poser la question de leur intérêt à part celui financier des multinationales. Le progrès scientifique ne se trouve pas forcément dans les laboratoires, mais dans l'intelligence de son application.

Serge Berjot

Écrit par : Serge Berjot | 21/08/2007

Les commentaires sont fermés.