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15/07/2008

Réunion à Meillonnas en juin 2008

ENVIRONNEMENT - Le collectif OGM non merci ! a organisé une conférence-débat

 

OGM, pollution ou progrès ?

 

Article paru dans Voix de l'ain juin 2008

 

les interventions de Christiane Batailiard et Gérard Boinon ont été très bien suivies par le public.

 

La conférence-débat du collectif OGM, non merci ! qui s'est déroulée la semaine passée salle du château, a été suivie par plus de soixante personnes.

Gérard Boinon, ancien agriculteur, a tout d'abord présenté Rés'OGM info dont il est secrétaire, qui a pour but d'épier les semeurs de cultures d'OGM, afin de préserver la Bresse, l'AOC et, surtout, la santé de tous. Le monde paysan et les citoyens se sentent en effet interpellés par cette information de base : qu'est-ce qu'un OGM ? Ils ont également d'autres interrogations : pourquoi ? est-ce un pesticide ou un médicament ? quelle agriculture demain ? est-ce vraiment une pollution ou un progrès ? Les explications de Gérard Boinon étaient claires et l'assistance a bien compris ce qu'était un organisme génétiquement modifié, pourquoi il pouvait être utilisé et les dangers qui, selon lui, entourent son utilisation. Les plantes OGM commercialisées à ce jour sont le soja, le maïs, le colza et le coton et sont principalement destinées à nourrir le bétail.

Où ? Quand ? Qui?

 

Créé en 2001, le collectif OGM non merci ! recherchait des plantations de maïs OGM en plein cœur de la volaille de Bresse. Au mois de juillet dernier ce sont 135 hectares qu'il a découverts sur quatre cantons (Saint-Trivier, Montrevel, Coligny et Viriat) soit soixante-cinq communes. Et 1' OGM planté en Bresse est le Mon 810 fabriqué par la société américaine Monsanto. Tout cela pour lutter contre la pyrale (petit papillon) alors qu'avec 500 g d'insecticide ou avec le lâcher de trichogrammes (petites guêpes parasitoïdes), on peut traiter un hectare. « L'OGM produit une toxine insecticide dans toutes les celIules de la plante, jusqu'à cinq tonnes à l'hectare. Et pour ramasser le maïs on prend le grain, une partie part en ensilage et le reste dans le sol mettra 21 mois à s'éliminer durant lesquels la toxine va encore vivre et passer dans les eaux des rivières. »

Qu'en pensent les agriculteurs ? Les intérêts économiques des commerces d'OGM sont considérables. Leurs semences empêchent les paysans d'utiliser les graines de leurs récoltes pour ressemer, car ces graines ne pourront plus germer et les agriculteurs devront les racheter chaque année. Les paysans s'endettant plus encore dénoncent cette main mise sur les semences qui en conduit certains à la faillite.

Une loi inadaptée ?

Les intervenants estiment u'aucune étude sérieuse n'a
été faite sur ces OGM. «
Et les romoteurs d'OGM promettent que le pollen de maïs est lourd, qu'il n'y a pas de danger que cela aille sur les autres cultures car il fait 800 g au m2. Et pourtant le sable est bien plus lourd et il arrive du Sahara. Alors qu'en sera-t-il des cultures maraîchères et des élevages et produits AOC ? »

Sénateurs et députés viennent de voter la loi sur les normes qui encadrent cette culture OGM et Gérard Boinon d'expliquer que cette loi se veut précautionneuse mais qu'en réalité elle ne peut pas tout contrôler.

L'intervention de Christiane Batailiard laisse penser qu'un cadre éthique et juridique rigoureux paraît indispensable mais difficile à mettre en œuvre à l'échelle de la planète. Seule la volonté collective et solidaire d'une majorité de citoyens peut l'exiger... Mais pour cela, encore faut-il connaître les faits et les enjeux. L'action du collectif est des
maintenir la pression. La loi
a été votée : « il fallait faucher pour éveiller les esprits, pour être uni essort d'alerte », commentait Gérard Boinon. Cette année en France il n'y aura pas d'OGM, sauf ceux d'essais. Il n'y a que l'analyse qui permet de différencier les deux maïs, OGM ou pas . c'est a partir d'un jus de tige à l'aide d'un révélateur que l'on peut trouver les toxines,     

De plus, un travail va se faire ; uprès des maires pour qu'ils uissent prendre un arrêté interdisant ces cultures.

D'autres points ont interpellé le public présent : la préservation es AOC. les grandes firmes commercialisant les OGM et leur pouvoir, l'insuffisance des recherches, etc.

 

La santé sera restée le point phare de la soirée : si l'agriculteur et la population sont en bonne santé, cela coûtera moins cher à la collectivité.   

 

 

 

 

 

 

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