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16/10/2007

Conférence de C. Vélot à Bourg en Bresse

Conférence – Débat :

 

OGM : quelle conséquence ?

 

Avec Christian Vélot

Biologiste moléculaire

(Université Paris XI (Orsay)

 

Le samedi 27 octobre 2007

à 14h

Salle du Vox à Bourg en Bresse

10/10/2007

Réunion à Cormoz le 17-10-07

Mercredi 17 octobre 2007

A 20h

Salle Polyvalente de Cormoz

Entrée Libre

 

OGM, pour Qui ?

Des maïs OGM ont été semés en BRESSE !

Le Collectif OGM NON MERCI 01, en a découvert :

dans votre village !

 

 

Elus – Agriculteurs – ou simples citoyens, cela vous concerne !

Venez vous informer, pour comprendre et débattre


Qu’est-ce qu’un OGM ?

- Les applications actuelles des OGM (recherche, agriculture, production de médicaments …) ;

- Les caractéristiques de la variété de maïs OGM cultivée en Bresse (MON 810) ;

- L’intérêt économique des OGM pour les agriculteurs et producteurs de semences.

- Risques sanitaires et écologiques

- Cultures OGM et non OGM : la coexistence est-elle possible ?

- Les OGM peuvent-ils permettre de résoudre la faim dans le monde ?

- Privatisation du vivant

- OGM, question d’éthique

 

09/10/2007

Les semences à la ferme

Communiqué de presse

 

Bagnolet, le 9 octobre 2007

 

Objet : les producteurs de semences à la ferme condamnés pour contrefaçon !

 

 

Madame, Monsieur le Sénateur,

 

Nous avons été surpris de constater que des dispositions relatives aux variétés végétales avaient été inclues dans le projet de loi de lutte contre la contrefaçon sans concertation aucune avec les principaux intéressés que nous sommes.

 

La semence de ferme, pratique ancestrale répandue (50% des surfaces céréalières en France) d’autoproduction de semence à la ferme à partir de la récolte, concerne 300.000 agriculteurs et génère une économie d’environ 60 millions d’euros par an à la ferme France. Or, le texte renforce l’idée qu’autoproduire sa semence est une contrefaçon au même titre que la copie mafieuse d’une invention ou le vol d’un brevet protégé.

Il est inadmissible et dangereux d’assimiler la propriété du vivant à une quelconque propriété intellectuelle. L’article 19, qui limitait la contrefaçon à « l’échelle commerciale », a été supprimé ce qui étend la notion de contrefaçon à l’autoproduction de semence et qui place chaque agriculteur sous le coup de sanctions financières et pénales pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement.

 

C’est une aberration à l’heure où le Grenelle de l’environnement s’apprête à pousser davantage ce mode de production économique et écologique pour une agriculture durable.

 

Aussi, il est urgent de faire sortir de ce texte qui lutte globalement contre les réseaux de contrefaçon les dispositions relatives au domaine végétal. Nous vous demandons d’agir dans ce sens et sommes à votre disposition pour évoquer les modalités d’amendement de ce texte.

 

 

Michel GERAY Sylvain DUCROQUET

Porte parole de la CNDSF Président de le CNDSF

06 16 49 50 29 06 77 79 22 37

 

04/10/2007

Marche pour le moratoire sur les OGM

MARCHE POUR LE MORATOIRE

CHARTRES - PARIS

 DU 9 AU 13 OCTOBRE 2007

Pour plus d'infos lire le document ci - dessous

marche_meeting.pdf

Pour cette manif, à partir de Lyon est organisée covoiturage (voire louer une petit bus si....) tel à Patrick. 06 872 873 56 

Marche J.B. LIBOUBAN La Flayssière 34650 JONCELS Le 7 juillet 2007 Premier fauchage symbolique d’OGM de l’été 2007 Madame Kosciusko-Morizet Secrétaire d’état à l’écologie Madame, Face à la mise en danger de la vie so

L’été des Faucheurs

Les 26 et 27 février 2007 se sont tenus à Orléans les Etats généraux du moratoire. Organisés par un très grand nombre d’associations de défense de l’environnement, ils ont lancé un appel au gouvernement pour un moratoire sur les plantes OGM. C’est l’appel d’Orléans. Il n’a pas été entendu, le nouveau gouvernement demandant préalablement les conclusions du « Grenelle de l’environnement ».

Tout l’été, les Faucheurs volontaires ont préparé à leur façon ce « Grenelle de l’environnement » qui doit se tenir dans la 2ème quinzaine d’octobre. Pour bien se faire entendre des Français, ils ont coupé symboliquement un seul épi par personne en divers lieux. Ils ont opéré en public les tests de reconnaissance des plantes OGM pour porter celles-ci aux préfectures. Les quelques kilos de maïs prélevés ne portaient pas préjudice aux paysans, mais étaient une interpellation forte des pouvoirs publics qui, jointe à d’autres manifestations, a eu son effet. Des représentants des Faucheurs volontaires ont été reçus au ministère de l’environnement, tandis que José Bové était reçu par la secrétaire d’état à l’écologie, Mme Kosciusko-Morizet elle-même. C’était une reconnaissance officielle du caractère civique de nos actions de désobéissance en faveur de l’environnement. Depuis, le gouvernement par la voix des procureurs a demandé que les procès que nous devions avoir en septembre et octobre devant les tribunaux de Carcassonne, Toulouse et Chartres, soient remis à plus tard, le Grenelle de l’environnement pouvant changer le regard porté sur nos actions. De nouveau nous n’étions plus des délinquants de droit commun, ces procès étaient bien des procès politiques…

Maintenant pour montrer leur détermination, leur attente, leur vigilance, les faucheurs organisent une marche de Chartres à Paris du 9 au 13 octobre. Ils espèrent être nombreux à l’arrivée sur la place de l’Hôtel de ville de Paris. Dans les jours qui suivront jusqu’au Grenelle, les interventions continueront, pour donner d’autres informations concernant les cultures OGM.

En fait le gouvernement se trouve en devoir de choisir entre une agriculture productiviste, polluante, grosse consommatrice d’eau et contaminante, et une agriculture de qualité, respectueuse du principe de précaution.

La demande de produits sains et sans risques est importante de la part du public. La France pourrait innover en prenant la tête d’un tel changement. La clause de sauvegarde européenne, qui permet aux états de protéger leurs cultures par un moratoire, lui donne la possibilité de mettre en œuvre cette politique. C’est tout le sens de ma lettre (ci-dessous).

Nous espérons que le gouvernement et l’Assemblée nationale comprendront que la coexistence pacifique dans les champs du loup et de l’agneau est une belle fable qui ne relève pas de la science, mais du rêve et des appétits financiers de quelques uns.

Jean-Baptiste LIBOUBAN 30 sept. 2007

Pour plus de renseignements voir le site : www.monde-solidaire.org

Pour soutenir les faucheurs dans leurs procès et dans le paiement de leurs lourds dommages et intérêts et éviter l'expulsion de leur logement (Gilles Lemaire, Paris), vous pouvez verser vos dons, susceptibles de déduction des impôts, à l'association "sans gène"  10 bis rue du colonel Driand

31400 TOULOUSE  sans-gene@no-log.org

J.B. LIBOUBAN

La Flayssière

34650 JONCELS Le 7 juillet 2007

Premier fauchage symbolique

d’OGM de l’été 2007


Madame Kosciusko-Morizet

Secrétaire d’état à l’écologie


Madame,

Face à la mise en danger de la vie sous toutes ses formes par les activités humaines, j’ai salué comme une avancée de l’intelligence et de la démocratie, la Charte de l’environnement. Qu’elle soit inscrite dans la Constitution au même titre que le droit à la propriété donne à réfléchir. Si elle donne des droits, elle engage aussi les citoyens à être responsables et à participer à la défense de notre patrimoine naturel. Cela permet d’espérer.

Tous ceux qui, depuis des années, luttent pour cette préservation, attendent que les actions du gouvernement, les lois , les décrets, ne contredisent pas, au nom du marché et d’une recherche mise à son service, cette juste position de principe. Le réalisme économique supputé risque fort de mettre en danger cette réalité économique même, avec son lot de conséquences sanitaires et sociales. Celles-ci se révèlent chaque jour comme n’étant pas dues aux inquiétudes d’obscurantistes.

C’est ce qu’ont bien compris les tribunaux correctionnels d’Orléans et de Versailles quand ils ont relaxé les Faucheurs volontaires d’OGM. Pour l’instant la Cour de Cassation n’a pas retenu la validité de cette position. Pour combien de temps ? Combien de temps faudra-t-il donc attendre, tandis que progressent les contaminations ?

Je suis moi-même Faucheur Volontaire, condamné à 6 mois de prison avec sursis par les Cours d’Appel de Riom et de Toulouse.

Je crois en conscience qu’on ne peut pas, au nom du profit de quelques uns, mettre en danger le bien commun. Il n’appartient à personne en particulier et il nous incombe de le préserver pour les générations à venir.

Madame, vous vous êtes engagée dans un gouvernement qui a promis concertation, ouverture, dialogue et, à l’automne, « un Grenelle de l’environnement ». Mr Juppé n’a pas cru bon, sur l’avis de la CGB, de mettre un moratoire sur le maïs Monsanto 810 qui doit faire l’objet d’une réévaluation. Les membres de cette commission ont-ils vraiment lu le rapport de la scientifique allemande Martha Mertens ? En en prenant connaissance, le gouvernement de son pays a interdit cette année à la vente les semences de ce Mon 810.

En France, on nous promet pour cette année 20.000 hectares de ce maïs OGM qui va contaminer l’Hexagone de toutes parts. Adieu, agriculture et apiculture de qualité, alors que de plus en plus de pays européens (Italie, Grèce, Irlande, Autriche, Slovénie, Hongrie, Tchéquie, Suisse…) préservent leur pays, leurs agriculteurs et leurs consommateurs.

Il est urgent, mais il n’est pas trop tard, de mettre un terme à ces cultures OGM et de répondre à l’appel d’Orléans. J’ose espérer que le gouvernement verra les différents avantages pour l’intérêt général d’une telle disposition. Elle donnerait la paix des champs et serait un signal clair pour préparer le Grenelle de l’environnement. Faudra-t-il que nous arrivions à ses portes avec des maïs contaminés, cueillis aux quatre coins de la France, pour montrer le mitage du territoire et l’absence de précaution ?

Personnellement, j’ai pris mes responsabilités en conscience et en relation avec cette Charte de l’Environnement. J’ai participé à la neutralisation publique symbolique d’une tige de ce maïs, accompagné de beaucoup d’autres. Nous voudrions pouvoir nous arrêter là.

En posant cet acte, pourtant symbolique, je serai certainement considéré par la justice comme récidiviste avec pour conséquence quasi certaine la prison. Ma famille et moi-même en avons accepté tous les aspects indésirables. J’espère que vous comprendrez qu’en réalité, ce ne sera pas un ou plusieurs Faucheurs volontaires qui seront mis en prison, mais cette belle Charte de l’Environnement que je vous suis gré d’avoir écrite.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Madame, à toute ma considération.


J.B. LIBOUBAN

Initiateur des Faucheurs Volontaires