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13/04/2008

RV avec Charles de la Verpillière

ENTRETIEN DU 12 AVRIL 2008

AVEC CHARLES DE LA VERPILLIERE

 

Avec des membres du collectif OGM NON MERCI 01 :

4 personnes de l’Association ACER

1 personne des Alternatifs


CDLV (Charles de la Verpillière) nous indique qu’il connaît mal le sujet, mais qu’il s’est beaucoup documenté, qu’il n’avait pas d’à priori (?), qu’il respecte la décision de la Région (engagement d’une agriculture sans OGM) dans le cadre de ses missions (Contrat régional de développement, actions avec les intercommunalités).


Il nous a indiqué également :

  • qu’il existait un constat de risque environnemental (ce qui ne l’a pas empêché de voter pour),

  • que pour la santé humaine le risque n’était pas avéré. (aucune recherche épidémiologique n’a été lancée, alors que depuis plus de dix ans des céréales OGM sont plantées dans le monde entier. Elle n’a pas non plus été favorisée par les milieux industriels). Il nous a parlé des qualités nutritives des OGM, aptitude à être cultivées dans des zones non cultivables (les situations de désert en France sont bien identifiées !!!). Il a évoqué également le riz OGM, nous lui avons fait remarquer que nous étions en France, et que si la loi se votait, elle concernerait surtout les maïsiculteurs, la Camargue n’ayant pas la vocation de satisfaire les besoins en riz de la France !!! Ce sont des plantes qui évitent les pesticides (à part qu’elles ne sont qu’un pesticide en elle-même. Il nie le fait que les racines restent dans le sol et l’imprègnent avec des molécules OGMiques.

  • que bien sûr, il y a les médicaments…Nous avons bien précisé que nous restions sur le terrain de l’agriculture

  • que nous devions transposer la directive européenne. L’Autriche l’a fait, mais avec des conditions de co-existence (5 km)qui empêchent de fait toute culture OGM

  • qu’en France la science n’avait pu démontrer de danger. (Monsieur Berland de l’INRA et Monsieur Vélot du CNRS s’y sont attachés, ce ne sont pas des charlatans. Ils sont reconnus internationalement, mais pas par leurs pairs, car ils affichent une position claire et nette sur cette nouvelle technologie et sont sanctionnés en retour. Pour qui ne veut pas voir…) Si nous refusons les OGM, nos cerveaux vont s’en aller. Pourquoi alors se priver de Vélot qui est jeté hors de son laboratoire, lui il ne s’enfuit pas, il ne demande qu’à rester et à continuer ses recherches.

  • que 114 millions d’hectares de cultures ogémiques sont plantées dans le monde (notamment par les USA). Si les USA se lançaient dans un suicide collectif, nous serions obligés de suivre ? Que dire des pays européens qui ont su habilement transposer la directive européenne sur les cultures transgéniques, comme l’Autriche, qui ont instauré des normes telles qu’il est impossible de cultiver des produits OGM (une distance de co-existence de 5km),

  • a été également évoqué le problème de la famine, que les OGM ne résoudraient pas, vu leur coût,

  • que Ziegler avait démontré qu’une agriculture bio pouvait nourrir le monde, qu’il existait des agricultures alternatives, mais ces arguments, il n’a pas voulu les entendre, ni, par ailleurs, ne nous a répondu sur ce sujet.

  • que le texte affiche un équilibre satisfaisant sur le droit et la liberté de produire avec ou sans OGM. Nous serions curieux de savoir de quel équilibre il s’agit dans la mesure où la loi tolère un seuil d’OGM jusqu’à 0.9%. Quant à la traçabilité des produits OGM, il a été des plus discrets quant à la résolution de ce problème,

  • que les agriculteurs qui se lancent dans cette technologie, le font en toute conscience. Ils peuvent se retourner contre les vendeurs sur les fondements de l’article 13182 du Code Civil. Nous allons nous renseigner pour connaître quelle compagnie est prête à assurer ces productions et à quel coût.

  • que la sanction appliquée aux faucheurs était «de la provocation», un délit de destruction volontaire du bien d’autrui existant déjà. Nous sommes heureux de l’entendre et surtout de constater la disproportion de traitement entre les faucheurs d’OGM et les destructions organisées par les adhérents de la FNSEA depuis plus de trente ans (des millions d’euros de dégâts payés par la collectivité, des non lieux en terme de sentence). Quelle peine pour des faucheurs d’OGM qui détruirait le bureau d’une ministre ? Pour la FNSEA : une remontrance….

  • qu’il y aurait transparence sur les parcelles identifiées, répertoriées sur le site du Ministère. Est-ce que nous en aurons connaissance en Octobre, après la collecte des maïs, où il faudra deux cents mots de passe pour avoir l’info ?

  • que le Haut Conseil en Biotechnologie veillerait à mettre en place les données techniques (distance de co-existence..) au regard de la loi et du principe de précaution. Quel contrôle citoyen ou parlementaire sur ces décisions ?

  • que le cadrage de la loi permettra de mettre en œuvre le principe de précaution. A la question, que pourrez vous faire, en tant que député, si cette loi s’oriente vers des dérives. Il s’engage à poser des questions écrites ou orales le mercredi. Nous voilà pleinement rassurés….


Il est prévu que le texte passe en seconde lecture au Sénat le 15 ou 16 Avril et à l’Assemblée Nationale en Mai.


Nous sommes le 15 Avril, quelqu’un a – t –il des nouvelles à ce sujet.


Il s’engage à nous répondre sur son blog

 

 

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