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06/06/2010

Réponse à l'Association Française des Biotechnologies Végétales

Bonjour,

     Voici un article que j'ai rédigé sur l'AFBV, l'Association
Française des
Biotechnologies Végétales, présidée par Marc Fellous et parrainée notamment
par Axel Kahn et Claude Allègre.
     Merci de le diffuser le plus largement possible.

     Bien amicalement,
     Christian Vélot

lire l'article je clic sur se lien

http://ogmnonmerci01.hautetfort.com/list/avis_scientifiqu...

ETATS-UNIS – 260 000 eucalyptus transgéniques seront prochainement cultivés

ETATS-UNIS – 260 000 eucalyptus transgéniques seront prochainement cultivés
par Christophe Noisette, 1er juin 2010

Le 12 mai 2010, le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) a autorisé l’entreprise ArborGen à cultiver 260 000 eucalyptus transgéniques, sur le territoire national (Texas, Louisiane, Mississipi, Floride, Géorgie, et Caroline du Sud) pour une période de trois ans. L’essai sera donc mené sur environ 300 hectares, repartis sur 28 sites, chaque site ne pouvant dépasser dix hectares [1]. ArborGen avait déjà reçu plusieurs autorisations pour de tels essais. Mais c’est la première fois que l’entreprise est autorisée à laisser fleurir les arbres sur la quasi totalité des parcelles d’essai.

Ces eucalyptus – hybrides entre Eucalyptus grandis et Eucalyptus urophylla - ont été génétiquement modifiés avec trois objectifs : supporter des températures plus froides (les eucalyptus « conventionnels » ne peuvent pas être cultivés au nord de la Floride en raison des périodes de gel occasionnel), avoir moins de lignine [2] et être plus fertiles. Ils sont destinés à l’industrie du papier et à la production d’agrocarburants. La construction génétique inclut aussi un gène marqueur de résistance à un antibiotique, la kanamycine (nptII) [3].

ArborGen, propriété de trois grands groupes (International Paper, MeadWestvaco aux États-Unis et Rubicon en Nouvelle-Zélande) a d’ores et déjà déposé une demande d’autorisation commerciale pour ces eucalyptus transgéniques auprès du ministère de l’Agriculture des Etats-Unis qui n’a pas encore donné sa réponse. Cependant, l’autorisation de ces essais en champ à grande échelle est un signal positif donné par le gouvernement à ArborGen. Deux arbres fruitiers génétiquement modifiés – la papaye et le prunier – ont déjà été autorisés pour la mise en culture commerciale aux Etats-Unis.

Pour Simone Lovera, directrice de la Global Forest Coalition, cette décision n’est pas seulement mauvaise pour les Etats-Unis. Elle « ouvre la porte au niveau mondial à ces eucalyptus tolérants au froid et à d’autres arbres transgéniques qui auront de graves répercussions sur les peuples indigènes et les peuples habitant la forêt à travers le monde, et conduira à une perte plus grande de biodiversité ».

La coordinatrice de la Campagne « Arrêtons les arbres génétiquement modifiés », Anne Petermann, précise, dans un communiqué de presse du 13 mai 2010 [4] : « Nous sommes très déçus mais pas surpris par la décision de l’USDA qui aura probablement des impacts environnementaux et sociaux sévères ». Cette décision n’est pas soutenue par l’opinion publique, largement défavorable à cette mise en culture, comme en témoignent les milliers de commentaires défavorables envoyés au ministère dans le cadre de la « procédure de consultation ». L’USDA indique avoir reçu 12 462 avis négatifs (contre seulement 45 favorables). Il indique ne pas en avoir tenu compte car ces commentaires étant pour une très grande majorité identiques, ils s’apparentaient à une pétition.

Si le maïs transgénique est controversé, les arbres transgéniques le sont plus encore du fait de leur durée de vie plus longue, et parce que leur pollen se propage sur des distances beaucoup plus grandes [5]. Pour les opposants à l’essai, l’eucalyptus, même dans sa version conventionnelle, est une espèce invasive, extrêmement gourmande en eau, et facteur potentiel d’incendie important dans des régions déjà fragiles. Le ministère répond à la première critique que « les espèces d’eucalyptus autorisées ont des difficultés à pousser sans intervention humaine, même dans des climats chauds ». D’autre part, pour le ministère, le fait que les essais soient de 10 hectares maximum et séparés les uns des autres doit en limiter les impacts négatifs. A noter que le ministère de l’Agriculture a refusé un si te d’implantation situé dans le comté de Glades en Floride, étant donné qu’une espèce (non transgénique) d’eucalyptus introduite s’est « naturalisée », les risques d’hybridations étaient alors trop importants. Cette information avait été apportée par les opposants aux essais lors d’une table ronde avec les responsables du ministère.

Au-delà des risques environnementaux et sanitaires, de nombreuses questions n’ont pas été abordées : où seront plantés ces arbres transgéniques ? Remplaceront-ils une forêt ? Des cultures alimentaires ?
L’utilisation de terres agricoles à des fins industrielles est en soi un objet de débat qu’Inf’OGM a abordé dans sa publication intitulée « Des OGM pour nourrir le monde ».

[1]  http://www.aphis.usda.gov/brs/biote... 

[2] La lignine est un composant du bois qui « gêne » la production industrielle du papier

[3] Ce gène marqueur est aussi utilisé dans la pomme de terre Amflora nouvellement autorisée. En savoir plus : UE - OMS contre AESA : des experts mondiaux s’affrontent sur les gènes de résistance aux antibiotiques dans les PGM 

[4] http://www.globaljusticeecology.org...

[5] Demain, des arbres transgéniques dans la forêt ? 

17/05/2010

Un nouveau séisme frappe Haïti : Monsanto !

 

 

 

 

 

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a fait des heureux. La multinationale Monsanto va

« offrir » aux paysans haïtiens un cadeau empoisonné : 475 tonnes de semences O.G.M., sans

compter leurs engrais et pesticides, qui seront distribués gratuitement par le projet WINNER,

soutenu par l’ambassade américaine. On croit rêver.

1.

 

Les Haïtiens savent-ils que c’est Monsanto qui fabriquait le défoliant, dit « agent

orange », utilisé par les bombardiers américains pendant la guerre du Vietnam, et qui a

empoisonné tant de soldats américains et de civils vietnamiens ?

2.

 

Les Haïtiens savent-ils que ces semences sont rejetées comme dangereuses dans

beaucoup de pays ? Elles viennent souvent en kit où les semences sont accompagnées

d’un herbicide de Monsanto appelé « Roundup », qui contient du glyphosate. Dans ma

Bretagne natale, ce produit chimique est dénoncé comme polluant les nappes

phréatiques. Comble d’imposture, Monsanto présente le « Roundup » comme

biodégradable. Ce qui lui vaut un procès intenté par le service de répression des

fraudes de Lyon.

3.

 

Aux U.S.A., une agence fédérale veille sur les questions d’environnement : l’E.P.A.

(Environmental Protection Agency). Or, une ancienne dirigeante de Monsanto, Linda

Fischer, vient d’être nommée directrice de l’E.P.A. C’est comme si on mettait une

chatte à veiller sur la santé des souris !

4.

 

Monsanto a déjà commencé à distribuer des semences O.G.M. de maïs dans les

régions de Gonaïves, Kenscoff, Pétion-Ville, Cabaret, Arcahaie, Croix-des-Bouquets

et Mirebalais. Bientôt, il n’y aura plus que des semences Monsanto en Haïti. Adieu

l’indépendance agricole ! Au Brésil, Monsanto vient d’investir 550 millions de dollars

pour fabriquer sur place son dangereux herbicide Roundup, dans le nord-est de l’Etat

de Bahia. Heureusement, ce pays semble résister à la multinationale.

5.

 

Monsanto présente ce « don » aux paysans haïtiens comme une aide généreuse. Mais,

pour avoir le droit de resemer après, il faudra payer chaque fois des droits à Monsanto.

Signalons que le directeur des opérations en Haïti n’est autre que Jean-Robert Estimé,

un ancien ministre des affaires étrangères de Duvalier. Monsanto + Duvalier : un beau

duo !

Rennes, le 10 mai 2010, anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France

P. Jean-Yves Urfié, spiritain

Ancien professeur de chimie au Collège Saint Martial, Port-au-Prince (Haïti)

29/04/2010

ETATS-UNIS – Riz contaminé :

 négligence retenue contre Bayer dans deux nouveaux jugements
par Eric MEUNIER, 28 avril 2010

L’entreprise Bayer s’est vue à nouveau condamnée par deux fois à verser des dommages et intérêts à des agriculteurs en compensation de la contamination de leurs récoltes par du riz LL en 2006 et 2007. Il faut noter que non seulement les montants atteints dans le 4eme jugement sont bien au-dessus de ceux des 3 premiers, mais surtout Bayer se voit condamnée à des amendes supplémentaires pour négligence.
Rappel rapide des faits : en juillet 2006, Bayer informe le gouvernement états-unien d’une contamination de la production de riz par du riz transgénique LL non autorisé commercialement. Les productions de 2006 et 2007 sont concernées, faisant perdre à de nombreux agriculteurs états-uniens des marchés importants à l’exportation. Après le refus par une juge de Saint Louis de reconnaître le bien fondé d’une procédure collective [1], l’entreprise fait face à plusieurs milliers de procès.
En mars 2010, dans le comté de Woodruf, Bayer s’est vu condamnée à 399 245 euros de dommages et intérêts et, fait nouveau par rapport aux deux premiers procès [2], à une amende de 374 777 euros pour négligence ! [3] En effet, les jurés ont considéré que l’entreprise ne pouvait pas ignorer la contamination bien avant d’avertir le gouvernement fédéral. Elle s’est donc montrée négligente voire plus en ne faisant rien avant juillet 2006. La même lecture se retrouve dans un quatrième procès, cette fois dans le comté de Lonoke. Les jurés ont condamné Bayer à payer 4,4 millions d’euros aux 14 plaignants au titre de dommages et intérêts. Ils ont en plus alourdi la facture en fixant, le montant de l’amende pour négligence à 31,5 millions d’euros, soit environ 2,3 millions d’euros par agriculteur [4].

L’entreprise a d’ores et déjà réagi et indiqué qu’elle utiliserait tous les moyens légaux pour faire réviser ce 4eme jugement qu’elle qualifie d’ « incompréhensible » [5].

 

[1] cf. Inf’OGM n°27, janvier 2010, ETATS-UNIS – Bayer payera près d’un million et demi d’euros de dommages et intérêts pour le riz LL !  

05/04/2010

Historique de Monsanto

 
• 1901 John Francis Quenny nomme sa nouvelle entreprise Monsanto Chemical
Works, du nom de sa femme Olga Mendez Monsanto.

• 1902 La compagnie se lance dans la production de saccharine.

• 1917 Monsanto commence à produire de l’aspirine.

• 1929 Monsanto rachete la compagnie Rubber Services Laboratories basé à
Akron, Ohio et Nitro, Putnam County, West Virginia. Monsanto se lance
ainsi dans l’industrie chimique lourde. Nitro sera un de ses centres de
production des PCB.

• 1935 Rachat de la Swann Chemical Company, à Anniston Etats-Unis, c’est
ainsi que Monsanto Chemical Company se lance dans la production et la
vente de PCB

• 1935 Monsanto élargit ses activités à la production de savon et de
détergents industriels, elle commence à produire du phosphore.

• 1937 Monsanto prend connaissance des dangers lies à l’exposition aux PCB
d’apres une etude du Docteur Emett Kelly, qui dirige alors le service
médical de Monsanto.

• 1938 La firme se lance sur le marché du plastique, de nombreux produits
en plastique contiennent des PCB.

• 1939-1945 Des scientifiques travaillant pour Monsanto participent au «
projet Manhattan » qui aboutira à la production de la première bombe
atomique de l’Histoire. Le Dr. Charles Thomas, qui sera plus tard membre
du comité directoire, assistera aux tests et à l’explosion de la Bombe A.

• 1949 Accident industriel à l’usine de Nitro, de nombreux ouvriers sont
exposés à des produits chimiques contenant de la dioxine.

• 1955 Monsanto rachète les raffineries de Lion Oil et se lance dans la
production d’engrais à base de dérivés pétrochimiques.

• 1959 La firme ouvre une nouvelle branche nommée « Monsanto Electronics
Co » à Palo Alto, et qui produit du silicone ultra pure pour les
industries de pointes. Plus tard, le site de production sera classé «
superfund site » par l’Agence de Protection de l’Américaine, c’est-à-dire
une zone contaminée par des déchets dangereux à dépolluer en priorité.

• 1959 Monsanto découvre le 2,4,5-T et se lance dans la production de
l’herbicide Lasso. L’herbicide de Monsanto, plus connu sous le surnom d’ «
Agent Orange », sera vendu à l’armée américaine pour défolier la jungle
vietnamienne de 1961 à 1971. L’Agent Orange a été produit par plusieurs
firmes dont Dow Chemicals. Il a été reconnu que ces herbicides contenaient
de fortes concentrations de dioxine qui a causé de troubles médicaux parmi
les soldats américains et continue de d’affecter la santé de la population
vietnamienne.

• 1969 Une étude rend public la nocivité de l’herbicide 2,4,5-T, d’après
l’Institut National de la Santé révélant que des souris soumises à des
doses importantes du désherbant développaient des malformations fœtales et
mettaient au monde des bébés mort-nés.

• 1970 Création de l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement.

• 1970 La FDA découvre la contamination d’Anniston et de ses environs par
les PCB de l’usine de Monsanto.

• 1972 Le Pr Berg réussi à franchir la « barrière des espèces » en
combinant l’ADN d’une plante avec un gène issu d’une bactérie.

• 1975 Mise sur le marché du Roundup.

• 1976 Monsanto produit Cycle-Safe, la première bouteille en plastique
pour du soda. La bouteille, suspectée de poser un risque cancérigène, sera
retirée l’année suivante par la Food and Drug Agency.

• 1977 Interdiction de la production et de la vente des PCB aux Etats-Unis.

• 1978 Ouverte de la Class Action des Vétérans du Vietnam contre les
producteurs de l’Agent Orange.

• 1979 Un train de marchandise transportant 70000 litres de chlorophénol
déraille à Sturgeon, Missouri. La cargaison venait d’une usine de Monsanto
et contenait de la dioxine.

• 1980 Monsanto Débute ses tests en ferme sur la Recombinant Bovine
Somatotropin (rBST), ou recombinant Bovine Growth Hormone (rBGH),
c’est-à-dire l’hormone de croissance laitière.

• 1981 L’entreprise pharmaceutique G.D Searle & Company obtient
l’autorisation de commercialisation de NutraSweet. Ce substitut de sucre
avait été refusé par la FDA pour cause d’études suggérant un possible lien
entre la consommation du produit et des risques de cancer du cerveau.
Searle sera racheté par Monsanto en 1985 pour devenir sa filiale
pharmaceutique.

• 1983, les représentants de trois laboratoires, dont Monsanto, annoncent
simultanément qu’ils sont parvenus à insérer une construction génétique,
en l’occurrence un gène de résistance à un antibiotique, dans des cellules
de pétunia ou de tabac.

• 1984 Ouverture du procès « Kemner V. Monsanto »

• 1986 Monsanto est jugé coupable de négligence pour l’exposition au
benzène d’un de ses ouvriers à l’usine de Chocolate Bayou au Texas. La
firme devra payer 100 millions de dollars de dédommagement à la famille de
Wilbur Jack Skeen, mort de leucémie après des expositions répétées.

• 1986 Monsanto dépense 50.000 dollars en frais d’avocat pour empêcher
l’initiative (Proposition 65) de l’Etat de Californie visant à réglementer
la décharge de produits toxiques prêts de réserves d’eau potable.

• 1987 Class action des Vétérans, Monsanto et les producteurs de l’Agent
Orange sont condamnés à verser 180 millions de dollars afin de regler
l’affaire à l’amiable. Monsanto avait présenté à ce procès des preuves
scientifiques décisives démontrant l’absence de lien entre l’exposition à
la dioxine et les nombreux cancers dont souffraient les vétérans. Il sera
démontré au début des années 90 que ces études étaient biaisées.

• 1989 Margaret Miller, ancienne chercheuse pour Monsanto, rentre à la FDA.

• 1989 Samuel Epstein révèle dans le Los Angeles Times que Monsanto revend
à des coopératives la viande et le lait issus de ses fermes expérimentales
sur la rBGH.

• 1990 Greenpeace révèle dans un rapport intitulé Science for Sale, que
des scientifiques de Monsanto auraient biaisés des études sur la dioxine
afin de conclure à son caractère non cancérigène pour l’homme. Ces études
avaient servi de preuves pour débouter les vétérans dans leur action
contre l’agent orange.

• 1990 Monsanto dépense plus de 405.000 dollars en frais d’avocats pour
faire rejeter la réglementation californienne Proposition 128, connue sous
le nom de « Big Green initiative ». Cette régulation visait à interdire
l’usage de certains pesticides nocifs pour la santé et l’environnement,
dont l’Alachlor de Monsanto.

• 1991 M. Taylor, ancien avocat de Monsanto, devient Numéro 2 de la FDA.

• 1991 Monsanto est condamné à payer une amende de 1,2 millions de dollars
pour avoir tenté de dissimuler le déversement d’eaux usagées et polluées
dans la Mystic River dans le Connecticut.

• 1992, la Food and Drug Administration publie dans le Federal Register sa
réglementation concernant les « aliments dérivés des nouvelles variétés de
plantes ».

• 1993 La FDA autorise la mise sur le marché du Posilac de Monsanto, le
nom commercial de l’hormone de croissance laitière (rBGH). Le Posilac est
le premier produit issu de la recherche transgénique à être autorisé à la
consommation.

• 1993 Monsanto dépose le brevet de son premier OGM résistant a
l’herbicide Roundup, il s’agit du soja Roundup Ready (RR) et demande une
mise sur le marché dès 1994.

• 1995 Ouverte du procès « Abernathy vs Monsanto » pour la contamination
de Anniston par les PCB..

• 1995 Shapiro devient directeur de Monsanto, début de la « révolution
culturelle » de la firme.

• 1996, la firme de Saint-Louis contribue généreusement à la campagne pour
la réélection du président Clinton, lequel rendra hommage à Monsanto dans
son discours sur l’état de l’Union, le 4 février 1997.

• 1996 Monsanto est condamné par un tribunal de New York pour pub
mensongère sur la « biodégradabilité » du désherbant Roundup.

• 1997 Le journal Seattle Times rapporte des faits incriminant Monsanto
pour avoir supposément vendu 6000 tonnes de déchets dangereux à plusieurs
compagnies productrices d’engrais. Ces déchets étaient contaminés avec le
metal lourd cadmium, que l’on suspecte de causer des cancers, des
dysfonctionnements rénaux et neurologiques ainsi que des troubles de la
grossesse.

• 1997 Fox News censure un reportage de la journaliste d’investigation Mme
Akre sur le Posilac (rBGH) de Monsanto.

• 1999 Après de fortes pressions internationales, et une interdiction de
l’ONU, Monsanto décide de ne pas commercialiser des graines contenant le
gène « terminator » provoquant la stérilisation des graines.

• 2001 Révélation de la contamination du mais « criollo » mexicain par des
gènes RR et Bt de Monsanto, selon un article de I. Chapela et D. Quist
paru dans Nature le 29 novembre 2001.

• 2002, 23 février Le jury déclare Monsanto et sa filiale Solutia
coupables d’avoir pollué « le territoire d’Anniston et le sang de sa
population avec les PCB » (Anniston Star, 23 février 2002). Les dommages
et intérêts sont fixés à 700 millions de Dollars.

• 2003 Solutia, la filiale de Monsanto qui produisait les PCB, a été
déclarée en faillite, à cause notamment des litiges et dédommagements à
verser dans les différents procès pour pollution.

• 2006 The Guardian révèle que le chercheur sur le cancer Sir Doll a
travaillé secrètement pour Monsanto pendant vingt ans, comme le prouve une
lettre de 1986 de Monsanto qui lui était destinée et qui confirmait le
renouvellement de son contrat à hauteur de 1500 dollars par jour.

• 2007 Monsanto est condamné en France pour publicité mensongère sur le
caractère biodégradable du Roundup.



et çà continue...