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20/12/2008

Comprendre les ogm

Voici une video qui aborde le sujet des ogm :

http://www.dailymotion.com/video/x7eemd_comprendre-les-og...

Avec Christian Vélot et Hugues Mouret

conférence du 12 novembre 2008 à Caluire (69)

12/12/2008

Le monde 12/12/08 - L'Europe veut mieux encadrer les cultures transgéniques

Lors du Conseil européen du 4 décembre, les ministres de l'environnement ont retenu cinq actions pour encadrer les OGM. Elles visent à renforcer l'évaluation des impacts environnementaux et sociaux économiques de ces cultures, à améliorer l'expertise associant les Etats membres à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA). Elles aboutiront à fixer des seuils de présence fortuite d'OGM, pour garantir "un libre choix réel entre semences OGM, conventionnelles et biologiques". Elles permettent la définition de zones sensibles ou de culture biologique exemptes d'OGM. La France envisagerait une séparation de 50 mètres pour isoler les parcelles OGM.



Article paru dans l'édition du 12.12.08

Le monde 11/12/08 - le berceau du maïs contaminé par des OGM



Reportage
Au Mexique, le berceau du maïs contaminé par des OGM
LE MONDE | 11.12.08 | 15h41  •  Mis à jour le 11.12.08 | 16h02
MEXICO CORRESPONDANTE


lerte à la biosécurité du maïs au Mexique : une étude moléculaire menée par des chercheurs mexicains, américains et néerlandais démontre la présence de gènes provenant d'organismes génétiquement modifiés (OGM) parmi les variétés de maïs traditionnels cultivées dans des régions reculées de l'Etat d'Oaxaca, dans le sud du pays. Et cela bien que le gouvernement mexicain ait maintenu jusqu'alors un moratoire sur l'utilisation de semences transgéniques.
Les résultats de cette étude incitent les experts à demander des mesures de protection bien plus restrictives, le type d'agriculture "à l'ancienne" pratiqué au Mexique - où la pollinisation du maïs est faite par le vent, et où les paysans ont l'habitude d'échanger leurs semences - paraissant aggraver le risque d'une contamination rapide par les OGM.

Un article qui en détaille les conclusions doit être publié dans le prochain numéro de la revue Molecular Ecology. Il a été rédigé par Elena Alvarez-Buylla, de l'Institut d'écologie de l'Université nationale autonome du Mexique, l'UNAM, avec la collaboration d'une dizaine d'autres scientifiques.

Leur travail pourrait relancer la polémique déclenchée en 2001 par un article très controversé de la revue Nature, dont les auteurs, les biologistes David Quist et Ignacio Chapela, de l'Université de Berkeley en Californie, révélaient que les maïs criollos (traditionnels) de la région d'Oaxaca, l'un des berceaux de cette céréale, étaient contaminés par les gènes Roundup Ready (RR) et Bt, propriétés de la firme américaine Monsanto.

Dans son ouvrage Le Monde selon Monsanto (La Découverte/Arte Editions, 2008), Marie-Monique Robin a raconté le "lynchage médiatique" dont M. Chapela a alors été victime, à l'instigation de l'entreprise dominante sur le marché des OGM. Nature avait fini par publier un désaveu, estimant que l'article des deux biologistes était insuffisamment étayé.

Sept ans plus tard, le travail dirigé par Mme Alvarez-Buylla confirme pourtant largement leurs conclusions, souligne un compte rendu publié dans Nature du 13 novembre. Les chercheurs ont découvert des transgènes dans trois des vingt-trois champs de la sierra nord de l'Oaxaca, où des échantillons avaient été prélevés en 2001, puis à deux endroits, lors de nouveaux prélèvements en 2004.

L'Américaine Allison Snow, de l'Université de Californie, auteur en 2005 d'une étude préliminaire qui semblait infirmer les découvertes d'Ignacio Chapela et David Quist (et avait été aussitôt exploitée par les partisans des OGM), publie dans le même numéro de Molecular Ecology une note complémentaire élogieuse, où elle juge que l'analyse moléculaire conduite par l'équipe de l'UNAM est "très bonne", et met en évidence "des signes positifs de transgènes".

Cette reconnaissance n'allait pas de soi. "Cela fait deux ans que nous bataillons pour publier les résultats de notre étude, déclare Mme Alvarez-Buylla. Jamais je n'avais rencontré autant de difficultés au cours de ma carrière ! On a essayé de freiner la diffusion de ces données scientifiques." Le biologiste José Sarukhan, chercheur à l'UNAM et membre de l'Académie nationale des sciences des Etats-Unis, avait ainsi recommandé l'article pour la revue de cette institution. Celle-ci l'a rejeté au mois de mars, au motif qu'il risquait de provoquer "l'attention excessive des médias, pour des raisons politiques ou liées au thème de l'environnement"...

Comment, malgré le moratoire, des transgènes d'OGM ont-ils émigré au fin fond des montagnes d'Oaxaca, mais aussi dans l'Etat de Sinaloa, le plus gros producteur de maïs de consommation humaine, dans le Nord, ou à Milpa Alta, un district à la périphérie de Mexico ? On les trouve dans 1 % des terrains analysés, ce qui est beaucoup dans le contexte mexicain, où 75 % du maïs planté viennent de grains sélectionnés par les paysans sur leur propre récolte.

La première hypothèse est que certains agriculteurs importent illégalement des semences transgéniques. De forts soupçons pèsent aussi sur la firme Pioneer, grande pourvoyeuse de semences de maïs hybrides, achetées par le Mexique aux Etats-Unis et distribuées aux petits agriculteurs à travers les programmes d'aide gouvernementaux.

Or des données préliminaires indiquent qu'un tiers des semences Pioneer est contaminé par des OGM, dont Monsanto a réussi à empêcher tout étiquetage distinctif à la vente.

Les auteurs de l'étude appellent à renforcer les "mesures de biosécurité" pour préserver les espèces natives du maïs, surtout au Mexique, son "centre d'origine". Il faudrait, disent-ils, se doter de laboratoires véritablement indépendants, et adapter les critères d'analyse moléculaire à la réalité mexicaine, au lieu de se fier "aux méthodes utilisées dans des pays tels que les Etats-Unis, qui ont un système agricole très différent du nôtre".

Mais leur plus grande inquiétude, aujourd'hui, concerne les projets des trusts pharmaceutiques, qui veulent rentabiliser la biomasse du maïs, et l'utiliser comme un bioréacteur afin d'exprimer, par exemple, des vaccins ou des anticoagulants. "Au vu des incidents qui se sont déjà produits aux Etats-Unis, où ils ont du mal à séparer ces bioréacteurs des OGM, on peut craindre que le maïs ne se transforme en poubelle de l'industrie pharmaceutique, au détriment de sa vocation alimentaire, s'alarme Mme Alvarez-Buylla. Que ferons-nous quand des anticoagulants arriveront dans la tortilla des Mexicains ?"


Joëlle Stolz

17/11/2008

Clause de sauvegarde sur le MON 810

Clause de sauvegarde sur le MON 810 : l'EFSA balaye la décision française en
dépit du bon sens

L'agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de rendre son avis
sur la clause de sauvegarde française sur le maïs MON 810 activée en février
dernier. Elle considère la décision du gouvernement français injustifiée...
C'est pour Greenpeace une nouvelle preuve de l'incapacité de cette agence et
de la nécessité urgente de la réformer.

Le comité de l'EFSA travaillant sur les OGM considère, dans sa décision rendue
publique le 31 octobre, que les éléments fournis sur le maïs MON 810 par le
gouvernement français ne constituent pas des éléments susceptibles de
justifier l'activation de la clause de sauvegarde. Au mépris des doutes
sérieux soulevés par les études scientifiques, cet OGM ne présente donc pour
elle aucun risque sur l'environnement, la santé humaine ou animale.
Greenpeace prend acte de cette décision grave qui pourrait ouvrir la voie à
la réautorisation de ce maïs en France et la conteste vigoureusement.

La majorité des Etats membres de l'Union s'accordent aujourd'hui sur la
nécessité de réformer en profondeur l'EFSA. Ce chantier a été ouvert par la
France au cours de sa présidence... L'agence elle-même reconnaît qu'il lui
faudrait deux ans minimum pour évaluer les effets à long terme d'un OGM.

« En dépit des doutes sérieux existant sur les OGM sur la compétence de
l'EFSA, elle continue de faire comme elle a toujours fait en méconnaissance
totale de cause : donner des avis positifs sur tous les OGM ! s'indigne
Arnaud Apoteker, de Greenpeace France. Face à l'adversité, l'EFSA se bouche
les oreilles et fait le gros dos aux dépens des citoyens français et
européens. C'est inadmissible ! Dans ces conditions, il faut fermer l'EFSA
tant que la réforme attendue par tous n'a pas eu lieu. »

Un passage en force
Le MON 810 reste interdit en France jusqu'à ce que la Commission européenne
se prononce. Cette opinion laisse toutefois présager d'un passage en force
inquiétant... Elle intervient au lendemain de la publication d'une étude du
CREG de l'université de Pau faisant état des risques de disparition de
nombreuses filières agricoles en France en cas de généralisation des cultures
de maïs OGM. (www.greenpeace.fr, 31/10/08)

lettre type pour les maires nov 2008

Madame, Monsieur le Maire de …
Mesdames, Messieurs les Conseillers municipaux,



Objet : Brochure informative de RÉS-OGM INFO à destination des élus.
Les cultures OGM sur la commune de …



Madame le Maire, Mesdames, Messieurs les Conseillers municipaux,



A l’heure où les débats se multiplient concernant la question cruciale des cultures OGM et des risques à la fois environnementaux et de santé publique y afférant, je me permets d’attirer votre attention sur les enjeux fondamentaux des décisions que vous pouvez être emmenés à prendre concernant les choix agricoles sur notre commune. 

Afin que vous puissiez réagir et agir en toute connaissance de cause, je me permets de vous faire parvenir la brochure éditée par RÉS-OGM INFO à destination des élus. Peut-être en avez-vous déjà été destinataires mais il est de mon rôle de citoyen(ne) vigilante de m’assurer que ces informations vous sont bien parvenues.

[… est une commune rurale et donc directement concernée par les problèmes liés à l’environnement. En quelques années, ce dernier s’est localement très sensiblement dégradé. La faune sauvage a quasiment disparu. Les populations d’insectes, papillons et abeilles notamment ont dramatiquement chuté. La disparition des prairies et les monocultures extensives qui y ont fait place ont contribué à la perturbation des écosystèmes et à l’altération des espaces naturels.

En 2007, le canton de Coligny comptait 57 hectares de cultures OGM, l’un des plus « pollué » du département voire de la région Rhône-Alpes (source collectif « OGM, non merci »).] Le document de RÉS-OGM INFO expose très clairement les conséquences de ce type de culture. 

Adopter une politique de préservation de l’environnement est du ressort de chacun d’entre nous et tout particulièrement des élus locaux. Je vous invite donc à interdire les cultures OGM sur notre commune et discuter avec les exploitants agricoles des moyens alternatifs et durables favorisant des pratiques saines et respectueuses de toutes les formes de vie. 

Je compte sur votre attentive lecture de ce document et sur votre conscience de l’impact présent et à venir de vos décisions et actions en matière d’environnement.

Je vous remercie de mettre ce document à disposition des … en mairie.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur le Maire, Messieurs les Élus à l’expression de ma considération respectueuse.  


Lien vers RÉS-OGM INFO Brochure Ma commune et les OGM : http://www.infogm.org/resogm/docsmac/BullMairesOGM.pdf