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06/02/2009

Gentech-news 191

 1.   USA : Soja non OGM – moins cher et offre un bon rendement

Le soja transgénique est majoritairement résistant à l’herbicide Round-up de Monsanto. Désormais, les cultivateurs qui reviennent au soja non manipulé sont toujours plus nombreux. Raisons: les coûts du Round-up ont été multipliés par trois; les herbes sauvages développant une résistance au Round-up sont toujours plus nombreuses, ce qui contraint les cultivateurs GM à recourir à d’autres herbicides. La demande de soja non OGM, destiné à l’exportation, existe et son prix est plus élevé. Les paysans peuvent en outre récupérer des semences à partir des récoltes, ce qui leur est interdit dans le cas du soja GM breveté. (PR University Missouri, 8.9.08)


2.   Inde : le gouvernement stoppe les aubergines GM

Une vaste coalition de médecins (Doctors for food & bio-safety) exige un moratoire immédiat sur les essais en plein champ d’aubergines transgéniques (brinjal Bt), suite aux révélations d’une étude française menée par l’Université de Caen: celle-ci attirait l’attention sur les risques importants, en matière de santé, que présentait cette aubergine et signalait des anomalies formelles (documents non signés par les chercheurs), invalidant les données présentées. A l’égal des chercheurs, cultivatrices et cultivateurs s’opposent à ces expériences. Le gouvernement décrète désormais un moratoire sur la commercialisation des aubergines transgéniques. (CNN-IBM, 30.1.09, GMWatch, 15.1.09)

 

3.   »Le bio peut nourrir l’Afrique«

Selon une étude menée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), l’agriculture biologique offre aux régions pauvres d’Afrique la meilleure opportunité d’échapper à la pauvreté et à la malnutrition. Les petites exploitation d’agriculture bio permettent d’augmenter massivement les rendements tout en améliorant la fertilité des sols. Ce qui implique un accroissement de la sécurité alimentaire. (UNEP, 2008)

 

 

Vous pouvez consulter les références et les articles de fond correspondants sur la rubrique "Gen-Lex-News français" 

 http://www.blauen-institut.ch.

29/01/2009

UE - La Commission européenne continue sa croisade pro-OGM par AnneFuret



Le 21 janvier, la Commission européenne (CE) a proposé aux Etats-membres de
prendre plusieurs décisions majeures sur le dossier des OGM. La Commission
confirme ainsi sa tendance à vouloir introduire les OGM en Europe.

La Commission européenne propose l'autorisation de la culture des maïs
1507 et Bt11
La CE a proposé aux Etats-membres d'autoriser la culture de deux maïs
GM, le
TC1507 de Pioneer et le Bt11 de Syngenta, tous deux résistants à un
insecte et
tolérants le glyphosate. Ainsi, le feuilleton sur l'autorisation de ces
deux
maïs poursuit son cours. En effet, en novembre 2007, et pour la première
fois
dans l’histoire des autorisations des OGM en Europe, le commissaire à
l’Environnement, Stavros Dimas, souhaitait proposer aux Etats-membres de
rejeter l’autorisation de ces deux PGM, et cela en dépit de l’avis
positif de
l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA) (cf. Inf’OGM ACTU n°3,
octobre 2007 <http://www.infogm.org/spip.php?article3333> et Inf’OGM
ACTU n°4,
novembre 2007 <http://www.infogm.org/spip.php?article3496>). Devant le
refus des
autres commissaires de soutenir sa proposition, Stavros Dimas n’a pas
concrétisé
cette annonce et le 7 mai 2008, pour débloquer la situation, les
commissaires
européens ont demandé à l’AESA un nouvel avis sur ces deux PGM. Le 31
octobre,
l'AESA rendait, pour la deuxième fois, un avis favorable.
La proposition de la Commission est d'une grande importance à deux
égards. D'une
part, actuellement, un seul OGM est cultivé sur le territoire européen
(le maïs
Mon810 de Monsanto). D'autre part, la procédure de comitologie qui suit
cette
proposition conduit très souvent à ce que la CE soit le décisionnaire
final. En
effet, la CE transmet sa proposition au Comité de réglementation de la
chaîne
alimentaire, composé de représentants des Etats-membres, et ce dernier doit
rendre un avis à la majorité qualifiée. A défaut de majorité qualifiée pour
rendre l'avis, il est demandé au Conseil (composé des ministres des
Etats-membres) de prendre la décision. Sur le dossier OGM, il est rare
que les
Etats-membres s'accordent et dégagent une majorité qualifiée. Et en
l'absence de
majorité qualifiée, la décision finale revient à la CE, qui autorise
alors les
OGM en question...

La Commission européenne propose la levée du moratoire français et de
certains
autres moratoires nationaux
La CE a transmis aux Etats-membres une autre proposition afin de lever
l'interdiction française de la culture du maïs Mon810. En février 2008, la
France a informé la CE de cette interdiction sur son territoire
national. Cette
décision avait été prise sur la base de l’avis du Comité de
Préfiguration de la
Haute Autorité (CPHA) en janvier 2008, qui faisait état de /« plusieurs
faits
scientifiques nouveaux qui concernent l’impact du Mon810 sur
l’environnement,
sur la santé humaine, l’économie et l’agronomie »/. Fin octobre 2008,
l'AESA a
rendu un avis négatif sur l’interdiction française de la culture du maïs
génétiquement modifié Mon810 (cf. En attendant Inf'OGM ACTU n°15
<http://www.infogm.org/spip.php?article3766>).
La Commission a également proposé de lever les interdictions hongroise et
grecque de la culture du Mon810.
Ces propositions suivront la procédure de comitologie décrite ci-dessus.
Pour ce
qui est des interdictions nationales, rappelons qu'en décembre 2006 et
février
2007 (cf. Inf'OGM n°83, février 2007
<http://www.infogm.org/spip.php?article3051>), les Etats-membres avaient
réuni
la majorité nécessaire pour refuser les propositions de la CE et
qu'ainsi, les
moratoires autrichien (non visé par la procédure actuelle) et hongrois
avaient
été maintenus. La CE revient donc à la charge.
Affaires à suivre...

Article "BASF développe des alternatives aux cultures GM" dans le London Financial Times,





BASF, le groupe chimique allemand, a affirmé qu'il a développé une nouvelle
génération de plantes génétiquement altérées, en manipulant précisemment
l'ADN de la plante sans insérer de gènes étrangers.

La technologie, connue sous le nom de mutagénèse dirigée, produit de
nouveaux traits, tels que la résistance à un herbicide, qui sont très
similaires à ceux obtenus avec la modification génétique conventionnelle des
plantes. Mais comme aucun gène n'est ajouté, elle évitera certainement les
objections politiques et réglementaires qui ont retardé l'introduction des
cultures GM, particulièrement en Europe.

BASF collabore avec Cibus, une entreprise privée US de science des plantes
qui a découvert la première comment réaliser concrètement  la mutagénèse
dirigée. Les deux firmes ont produit des lignées de colza (canola)tolérantes
aux herbicides Clearfield  de BASF. Leur cible commerciale la plus
importante sont les semences Roundup Ready de Monsanto, qui dominent le
marché des OGM.

L'idée est que les agriculteurs sèmeront le coza résistant à l'herbicide et
pulvériseront ensuite les plantes en croissance avec le Clearfield pour tuer
les mauvaises herbes dans le champ sans endommager la culture.

BASF espère avoir ses nouveaux colzas résistants à l'herbicide sur le marché
dés 2013, a dit Dale Carlson, un chercheur de la firme. C'est beaucoup plus
rapide que de commercialiser un nouveau trait GM, parce que le processus
d'autorisation est beaucoup moins exigeant. Même dans des pays comme les
Etats Unis, où les OGM sont largement acceptés, le processus d'autorisation
des plantes GM peut prendre plusieurs années de plus que pour la mutagénèse
dirigée, a affirmé Stephen Evans-Freke, le président de Cibus.

En Europe, cela peut faire la différence: entre autorisation et refus
d'autorisation. Mais Elise Kissling, de BASF Plant Protection, a souligné
que cette annonce ne doit pas être entendue comme un désengagement vis à vis
des OGM. Nous ne sommes pas contre les OGM et nous continuerons à développer
des traits GM, mais nous voulons donner le choix aux cultivateurs, a t'elle
ajouté.

BASF Crop Protection a vendu pour pour 4 milliards de dollars en 2007 sur le
total des rentrées du groupe (58 ma). Son produit GM le plus connu est une
pomme de terre qui résiste à la brunissure  . Me Evans-Freke a confié qu'un
groupe d'investisseurs privés avait dépensé de 40 à 50 millions ces huit
dernières années pour financer des recherche au Cibus, qui est basé à San
Diego.

La technologie Cibus, dont le nom commercial est Système de Développement
Rapide de Trait ( Rapid Trait Development System) utilise la machinerie
génétique propre de la plante pour changer son ADN d'une manière spécifique.
Par exemple, les chercheurs de BASF ont isolé deux lettres spécifiques parmi
les milliards contenues dans le code génétique du colza, qu'ils voulaient
changer pour rendre la plante résistante aux herbicides Clearfield. La
mutagénèse dirigée leur a permis de faire cela en un an.

Cibus expère annoncer prochainement des essais au champ réussis avec
d'autres plantes incluant le riz et le sorgho, a ajouté Mr Evans-Freke.

27 janvier 2009

par Clive Cookston
http://www.ft.com/cms/s/0/12360324-eca1-11dd-a534-0000779fd2ac.html

15/01/2009

Roundop

Le désherbant le plus vendu au monde sérieusement mis en accusation
Source: Crii-gen (et Raymond !)

http://pagesperso-orange.fr/emmanuel.emilie/DOC/com.press...


Des souris réagissent au maïs MON810

 

Source: ResOgm

http://www.infogm.org/spip.php?article3787

livre

Lilian Ceballos,
Les PGM insecticides :Evaluation des impacts sur les insectes auxiliaires
Edition Rés’OGM Info, Décembre 2008, 250 pages, 15 €
http://www.resogm.org/spip.php?article117

L’enjeu de ce livre est de faire le point sur les connaissances
scientifiques relatives aux impacts des cultures Bt sur les insectes
auxiliaires. Il est la première synthèse de ce genre et s’adresse à
un public averti, désireux de
comprendre l’impact des toxines insecticides Bt sur les
insectes non cibles (pollinisateurs, ennemis naturels des
ravageurs), sur les organismes du sol (lombrics, mycorhizes) mais
aussi sur les organismes aquatiques (daphnies, moules).
« Cet ouvrage fera vite référence comme une des meilleures
synthèses sur l'impact des OGM cultivés commercialisés
produisant de nouveaux insecticides sur l'entomofaune. »,
extrait de la préface de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie
moléculaire et président du Conseil scientifique CRII-GEN

Lilian Ceballos, Scientifique indépendant, écologue. Co-auteur de
« OGM, Sécurité, Santé » et de diverses publications sur les PGM, il
collabore régulièrement avec des organisations environnementales
sur des questions d’écologie et d’agroécologie.

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au tarif de 15 € l’unité + frais de port
pour 1 exemplaire : 3 € ; 2 ex : 4 € ; 3 ou 4 ex : 6.5 €
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tél-fax : 04 78 42 95 37,
resogminfo@free.fr www.resogm.or

 
 
Christian Vélot,
OGM tout s’explique
Ed Goutte de Sable, janvier 2008, 20 €
http://www.resogm.org/spip.php?article118

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