15/02/2009
Sélection des meilleures critiques de cultivons la terre
Il y a un avis sur CLT sur le site de télérama ! http://www.telerama.fr/cinema/films/cultivons-la-terre,34...
J’ai créé une nouvelle rubrique sur le site : sélection des meilleurs critiques de cultivons la terre http://www.resogm.org/spip.php?article122
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13/02/2009
Article du Progrès
du vendredi 13 février 2009
Maïs 0GM : le rapport de l’Afssa ne change rien dans l’Ain
Le rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur la non-dangerosité du maïs Monsanto 810 pour l’homme ne change rien à la situation. vis partagé par le collectif « OGM non merci 01 » et la FDSEA.
« L’Afssa n’a fait aucune évaluation supplémentaire » note Gérard Boinon, porte-parole du collectif. « La décision reste suspendue au processus d’évaluation européen. Le conseil des ministres se réunira le 25 juin. Jusque-là, on est sur la clause de sauvegarde. Mais nous restons vigilants. Nous ne sommes pas près de laisser implanter des OGM dans notre département ».Pour Gilles Brenon, secrétaire général de la FDSEA : « Nous avons toujours prôné la loi et rien que la loi, même si selon nous la décision du gouvernement français a peut-être été prise un peu hâtivement. L’Afssa dit que le Mon810 n’est pas dangereux pour l’homme. Il faut voir quels sont les risques pour l’environnement. De toute façon, pour cette année, il n’y aura pas de plantations. Et il vaut mieux prendre encore une année de recul avant de se lancer ».
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15/07/2008
Réunion à Meillonnas en juin 2008
ENVIRONNEMENT - Le collectif OGM non merci ! a organisé une conférence-débat
OGM, pollution ou progrès ?
Article paru dans Voix de l'ain juin 2008
les interventions de Christiane Batailiard et Gérard Boinon ont été très bien suivies par le public.
La conférence-débat du collectif OGM, non merci ! qui s'est déroulée la semaine passée salle du château, a été suivie par plus de soixante personnes.
Gérard Boinon, ancien agriculteur, a tout d'abord présenté Rés'OGM info dont il est secrétaire, qui a pour but d'épier les semeurs de cultures d'OGM, afin de préserver la Bresse, l'AOC et, surtout, la santé de tous. Le monde paysan et les citoyens se sentent en effet interpellés par cette information de base : qu'est-ce qu'un OGM ? Ils ont également d'autres interrogations : pourquoi ? est-ce un pesticide ou un médicament ? quelle agriculture demain ? est-ce vraiment une pollution ou un progrès ? Les explications de Gérard Boinon étaient claires et l'assistance a bien compris ce qu'était un organisme génétiquement modifié, pourquoi il pouvait être utilisé et les dangers qui, selon lui, entourent son utilisation. Les plantes OGM commercialisées à ce jour sont le soja, le maïs, le colza et le coton et sont principalement destinées à nourrir le bétail.
Où ? Quand ? Qui?
Créé en 2001, le collectif OGM non merci ! recherchait des plantations de maïs OGM en plein cœur de la volaille de Bresse. Au mois de juillet dernier ce sont 135 hectares qu'il a découverts sur quatre cantons (Saint-Trivier, Montrevel, Coligny et Viriat) soit soixante-cinq communes. Et 1' OGM planté en Bresse est le Mon 810 fabriqué par la société américaine Monsanto. Tout cela pour lutter contre la pyrale (petit papillon) alors qu'avec 500 g d'insecticide ou avec le lâcher de trichogrammes (petites guêpes parasitoïdes), on peut traiter un hectare. « L'OGM produit une toxine insecticide dans toutes les celIules de la plante, jusqu'à cinq tonnes à l'hectare. Et pour ramasser le maïs on prend le grain, une partie part en ensilage et le reste dans le sol mettra 21 mois à s'éliminer durant lesquels la toxine va encore vivre et passer dans les eaux des rivières. »
Qu'en pensent les agriculteurs ? Les intérêts économiques des commerces d'OGM sont considérables. Leurs semences empêchent les paysans d'utiliser les graines de leurs récoltes pour ressemer, car ces graines ne pourront plus germer et les agriculteurs devront les racheter chaque année. Les paysans s'endettant plus encore dénoncent cette main mise sur les semences qui en conduit certains à la faillite.
Une loi inadaptée ?
Les intervenants estiment u'aucune étude sérieuse n'a
été faite sur ces OGM. « Et les romoteurs d'OGM promettent que le pollen de maïs est lourd, qu'il n'y a pas de danger que cela aille sur les autres cultures car il fait 800 g au m2. Et pourtant le sable est bien plus lourd et il arrive du Sahara. Alors qu'en sera-t-il des cultures maraîchères et des élevages et produits AOC ? »
Sénateurs et députés viennent de voter la loi sur les normes qui encadrent cette culture OGM et Gérard Boinon d'expliquer que cette loi se veut précautionneuse mais qu'en réalité elle ne peut pas tout contrôler.
L'intervention de Christiane Batailiard laisse penser qu'un cadre éthique et juridique rigoureux paraît indispensable mais difficile à mettre en œuvre à l'échelle de la planète. Seule la volonté collective et solidaire d'une majorité de citoyens peut l'exiger... Mais pour cela, encore faut-il connaître les faits et les enjeux. L'action du collectif est des
maintenir la pression. La loi a été votée : « il fallait faucher pour éveiller les esprits, pour être uni essort d'alerte », commentait Gérard Boinon. Cette année en France il n'y aura pas d'OGM, sauf ceux d'essais. Il n'y a que l'analyse qui permet de différencier les deux maïs, OGM ou pas . c'est a partir d'un jus de tige à l'aide d'un révélateur que l'on peut trouver les toxines,
De plus, un travail va se faire ; uprès des maires pour qu'ils uissent prendre un arrêté interdisant ces cultures.
D'autres points ont interpellé le public présent : la préservation es AOC. les grandes firmes commercialisant les OGM et leur pouvoir, l'insuffisance des recherches, etc.
La santé sera restée le point phare de la soirée : si l'agriculteur et la population sont en bonne santé, cela coûtera moins cher à la collectivité.
13:43 Publié dans La presse locale | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2008
Question à Gérard Boinon
« Pour une agriculture durable, innovante sans OGM »
Secrétaire général de l'association Res'OGM Info,
née en 2005 avec le soutien de la Région,
membre du collectif « OGM Non merci » créé
dans l'Ain en 2001, Gérard Boinon sera l'un des
intervenants du débat* organisé ce vendredi, à
Bourg, à l'initiative d'Artisans du monde et du
Comité Catholique contre la Faim et pour le
Développement.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à la question
des OGM (organismes génétiquement modifiés) ?
En 1997, j'étais secrétaire général de la confédération paysanne Rhône Alpes. Les OGM venaient d'apparaître en Isère. On n'en savait pas grand-chose, sauf qu'il fallait racheter des semences chaque année : 1 million de paysans n'a pas les moyens d'acheter ces semences. Avant même la possible incidence sur la santé, la question qui s'est posée, c'est celle de la survie des paysans face aux multinationales.
Les OGM : chance ou danger pour les paysans, le consommateur, l'industrie ?
Avant on faisait de la sélection, des greffes d'un arbre sur un autre arbre. Là c'est tout autre chose, on transgresse les espèces. L'échec le plus flagrant c'est la tentative d'introduire un gène de poisson dans la fraise pour en assurer le transport : ça n'a pas marché ! Aujourd'hui 98 % des OGM concernent 4 plantes (le soja, le maïs, le colza et le coton), 2 % des essais le riz, la vigne et le bois.
Le danger pour le paysan est lié à cette obligation d'acheter chaque année des semences. Lié aussi aux risques de pollinisation des parcelles plus ou moins lointaines. Ajouter à cela qu'on a introduit dans le maïs un gène qui lui permet de résister à la pyrale et qui produit une toxine... 500 tonnes à l'hectare : je n'ai pas envie de donner ça à mes bêtes ! Des tests ont été faits sur des rats en Angleterre et Australie qui ont montré une modification du système sanguin et digestif. En Iowa, on a montré qu'il fallait 30 mois pour éliminer cette toxine du sol et qu'on la retrouvait dans les rivières avec incidences sur la fécondation des crusta-cées. Bon ou mauvais pour le consommateur : je ne sais pas, mais cela mérite de se poser la question. Pour l'amiante, on savait en 1904 : il a fallu attendre 2002 pour l'interdiction. Peut-être vaut-il mieux ne pas attendre que ce soit irréversible pour faire quelque chose ! Les OGM c'est une chance pour les 5 transnationales qui se partagent le marché des semences !
Les OGM solution à la faim dans le monde, vous y croyez ?
Je prouve le contraire ! La faim dans le monde ne se réglera pas par une agriculture industrielle, mais par une agriculture familiale et paysanne. La vocation du paysan français n'est pas de nourrir le paysan sénégalais. Les produits basiques (blé, riz, poulet, etc.) doivent être produits dans chaque pays. Les surfaces agricoles diminuent à cause de l'industrialisation (dans l'Ain, 3 000 paysans ont disparu en 12 ans) et on tente de nous faire avaler les OGM via les agro carburants. Si on introduit comme prévu 10 % de diester dans le gasoil et 10 % d'éthanol dans l'essence, il faut y consacrer 72 % de la surface agricole utile française. Cela se fera donc dans des pays où les paysans n'ont pas de titre de propriété. Au Cameroun, au Brésil, en Papouasie : on brûle la forêt pour mettre des palmiers à huile, ou de la canne à sucre ! On passe d'une culture vivrière à une culture intensive ! Les usines sont construites : il faut les faire tourner ! Se pose outre la question écologique, celle de la souveraineté alimentaire et des prix. Chaque fois que les prix mondiaux augmentent de 1 %, 16 millions de personnes tombent dans une pauvreté extrême!
Quelles alternatives?
Il faut revoir le système des aides, notamment de la PAC. Passer d'une aide à l'hectare à une aide à la qualité, à l'entretien des espaces, à la reconversion biologique. Avec le film « Cultivons la terre » qui sera projeté vendredi à Bourg dans le cadre de la campagne « L'agriculture est malade, soignons la PAC » nous montrons qu'il y a d'autres solutions : j'utilise depuis 20 ans le tri-chogramme pour lutter contre la pyrale, une sélection participative sur l'orge est conduite avec des paysans et chercheurs en Jordanie, Dominique Vianney utilise des insectes auxiliaires (coccinelles, etc.) à la place des insecticides, Yves François, en Isère, pratique le désher-bage mécanique du maïs, Claude Bourguignon pratique la technique sans labour (on gagne 5 tonnes de carbone à l'hectare), etc. Lutte biologique, respect des sols, circuits courts de commercialisation, sont quelques-unes des alternatives. Il s'agit souvent de pratiques agricoles oubliées améliorées par la recherche scientifique !
RECUEILLIS PAR CHANTAL LAJUS Au cinémateur à Bourg, le 13 juin à 20 h : projection du film Cultivons la terre et débat « L'agriculture est malade, soi-gnonsla PAC». Avec Alain Millet, « La hausse des prix », avec Emmanuel Hyvemat, « Changer nos modes de consommation », avec Jean Luc Roux « Le commerce équi-table comme levier d'une plus grande autonomie des pays du sud».
14:00 Publié dans La presse locale | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2008
Le progrès : OGM la suite
Article du jeudi 22 mai 2008
OGM : « Est-ce illégal de faucher un champ illégal ? »
Le collectif 01 « OGM non merci », qui se réunit ce soir à Bourg, soupçonne des importations clandestines de maïs transgénique
MD : Une réunion d'« OGM non merci » ce soir, au lendemain de l'approbation de la loi. Pour quoi faire ?
Christiane Bataillard : La réunion était prévue de longue date. Dans le contexte actuel, elle permettra de faire le point de la procédure. Voir où on en est juridiquement et envisager les suites que l'on donnera à notre action. Le PC, les Verts et le PS ont déposé devant le conseil constitutionnel. Lundi, nous avons remis au directeur de cabinet du préfet une lettre adressée à Nicolas Sarkozy. On ne se fait pas trop d'illusions, mais bon
MD : Que ferez-vous lorsque vous aurez épuisé tous les recours ?
Christiane Bataillard : Pour 2008, les actions seront restreintes puisqu'aucune autorisation de plantation n'a été accordée au Monsanto 810. Sauf à découvrir des plantations illégales de maïs acheté en Espagne
MD : D'où tirez-vous cela !?
Christiane Bataillard : Nous n'avons pas de preuves avérées mais il y a des choses qui transpirent. Si elles se vérifiaient, on verra quelles mesures prendre.
MD : Le fauchage ? C'est illégal
Christiane Bataillard : On en discutera. Mais en poussant le paradoxe, est-ce illégal de faucher un champ illégal ?
MD : En 2009, en tous cas, la loi encadrera les cultures transgéniques
Christiane Bataillard : On espère au moins qu'elle instaurera une certaine transparence. Ça permettra de montrer du doigt ceux qui le font. Ils doivent savoir qu'ils seront légalement responsables de tous les dégâts environnementaux, sanitaires et sociaux qu'ils pourraient causer.
MD : Vous invitez les députés de l'Ain à venir s'expliquer en réunion publique. Mais ils se sont déjà exprimés maintes fois sur le sujet
Christiane Bataillard : Les députés représentent l'ensemble de leurs électeurs. Il faut qu'ils aient le courage de venir expliquer pourquoi ils ont voté pour cette loi en première lecture, et en quoi elle est « équilibrée et la plus précautionneuse du monde ».
Propos recueillis par Marc Dazy
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